IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
SEPTEMBRE 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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L'art de la paix - Mona
death eater: always pure ●
Perseus Parkinson
death eater: always pure
Perseus Parkinson
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faciès & dot : Tom Webb by decrescxndo
doublon(s) : Paul / Enid / Yukiko
gallions : 565
L'art de la paix - Mona Tumblr_oxrcax62601rd81odo4_250
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labeur : gestionnaire de crise - DCMI
alter ego : Andrew Orwell
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(#) L'art de la paix - Mona ●
10.08.24 9:07
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : aout, 1955
personnages concernés : @Mona Parkinson et Perseus Parkinson
trigger warnings : aucun pour l'instant
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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(#) Re: L'art de la paix - Mona ●
10.08.24 9:17
Do all that you can, to live in peace with everyone.
L'

art de la
paix


Était ce l'occasion pour toi d’appeler à la trêve ? C’était étrange de le penser, étrange parce qu’il n’y a pas de trêve sans guerre, or, il était étrange de considérer l’existence d’une guerre entre Mona et toi. Officiellement bien sûr, il n’y avait pas de guerre chez les Parkinson, officiellement bien sûr, l’unité familiale était la règle absolue, telle une seule entité, vous vous présentiez à la face du monde, faisant bloc, encore et toujours. Alors pourquoi est ce qu’en t’approchant du perron de la propriété Avery-Parkinson dans Mandrake Alley, en ce bel après midi d’août, tu avais l’impression de venir chercher une trêve ?
C’était sans doute parce que la relation entre l’aînée de la fratrie, de toute la fratrie et toi-même n’avait jamais pu être qualifiée, en privé, d’alliance pacifique, à défaut d’être une guerre, même si parfois tu avais pu le ressentir ainsi, c’était à tout le moins un conflit larvé, l’Est et l’Ouest qui se considèrent à travers un mur, fermement, assurément. Les alliées d’hier qui avaient fait les quasi-ennemis d’aujourd’hui. Même si peut être qu’à bien y réfléchir, tu n’étais pas plus l’Est que l’Ouest dans cette histoire, mais peut être juste le terrain occupé par les deux factions. En tout cas, en bon pacificateur, en bon négociateur, tu ne le souhaitais pas, tu ne le souhaitais plus. Déjà -ce n’était pas un argumentaire classé par ordre d’importance ou peut être que si- déjà parce que tu l’aimais, ta sœur aînée, ce nouveau chef de famille qui ne disait pas son nom parce qu’elle ne le pouvait pas, mais qui dans les faits régissait d’une main de maître la bonne exécution de la marche familiale. Tu l’aimais oui, tu l’avais toujours aimé, la regardant avec une admiration discrète, mais une admiration quand même, de celle qui notamment t’avait poussé à passer ta scolarité au sein du club d’échec sorcier, alors que soyons honnête, ce n’était pas une activité très exaltante, ou encore à accepter le rôle de préfet lors de ta 5ième année. Mona était brillante, fine observatrice, stratège de talent, élégante en tout circonstance et une excellente communicante. A bien y regarder, tu tenais peut être plus d’elle dans tes qualités que d’Augustus ton mentor, pensée aussi fugace qu’interdite. Oh oui, tu aimais Mona, mais chez les Parkinson, on ne disait pas ces choses là, pas ouvertement, surtout pas quand on est un homme. Surtout pas.
Ensuite, bien sûr, elle était le chef d’orchestre de l’ordre familial, même si officiellement Augustus en deviendrait l’héritier, même si tu étais son plus fervent supporter, loyauté masculine et respect de la tradition oblige, Mona gouvernait le pays quand Augustus en gérait les relations internationales, bien que la séparation des pouvoirs ne soit pas toujours si claire. Or, il aurait été idiot de ta part et particulièrement inconséquent de laisser les relations avec le chef de ton gouvernement de rattachement pourrir sur pied, surtout lorsqu’elle s’apprêtait sans doute à décider de ton avenir tout entier.
Tu n’étais pas sot, pas en toutes circonstances en tout cas, tu savais bien que l’annonce des fiançailles de Paulina était un signe avant-coureur que Mona “la marieuse” Parkinson faisait son office et tu ne doutais pas d’être le prochain sur la liste.

Il n’y avait pas besoin de trêve, pourtant c’était ce que tu étais venu chercher. Sous couvert d’amener Marcella manger une glace après ses leçons, arrivant délibérément en avance, tu t’étais assuré de la présence de ton aînée et espérais parvenir à une brève mais fructifiante entrevue.
A mesure que tes pas te portaient dans Mandrake Alley, tu réalisais que cela faisait longtemps que tu ne t’étais pas approché de la demeure familiale Avery, et encore plus longtemps que tu ne l’avais fait sans une pointe d’appréhension. Sans doute parce que qu’ordinaire c’était à la perspective de croiser Quintus, ce sinistre beau-frère que tu étais loin de porter en estime - hormis bien évidemment l’estime légitime que tu devais à son rang et à son sang - que tu redoutais, sans doute parce qu’il te rappelait à bien des égards ton propre père, sans doute parce que la différence d’âge accentuait cette impression, sans aucun doute parce que son manque d’intérêt pour sa fille, venait te rappeler sans cesse ce statut de petit dernier que tu trimballais encore et toujours comme un boulet au pied.  
Oh, c’était pour cela aussi que tu étais là, pour assurer à Mona avec une mine compatissante mais une réelle empathie - laquelle ne porterait pas son nom, pudeur oblige- que tu étais présent pour elle dans le deuil, malgré la perte, l’unité familiale en porte étendard.

Est ce que tu avais la pression ? Assurément oui, parce que rien ne devait être laissé au hasard, parce qu’un tête à tête de cette nature n’était pas sans risque, jamais. Que ce scénario était au demeurant régulièrement le préambule d'un horrible songe qui hantait tes nuits. Il était facile de glisser dans un piège tendu avec amour par celle qui voyait inlassablement ton intérêt, même si parfois, tu te demandais par quel prisme elle avait bien pu avoir cette vision.
Et tu n’aimais pas l’idée de te laisser piéger, pas pour tous les sujets, surtout pas pour ceux que tu redoutais le plus et auxquels tu préférais en cet instant ne pas songer.

L’après midi s’annonçait d’une douceur sans pareil, derrière l’appréhension de cette rencontre, tu avais hâte de retrouver ta nièce préférée, la princesse de ton coeur… Cette pensée avait ramené sur tes lèvres un sourire tendre, tandis que vaillamment, tu toquais à la porte imposante de la demeure non moins imposante. L’elfe de maison, dont tu ne te rappelais jamais le nom, t'avait introduit dans le salon, indiquant prévenir Mona de ta présence.
Bras croisés, appuyé à l’encadrement de la fenêtre entrouverte, tu admirais la vue, tentant de faire taire pendant les 20 prochaines minutes que t’accordait encore la leçon de Marcella, cette petite voix dans ta tête qui criait à l’imposture. Alors, pour te donner de la contenance, tu avais ajusté le col de ta chemise à manches courtes dont tu ne savais si Mona approuverait le port, et lissé d’un coup de la main, le pli de ton pantalon. Dans le silence relatif, soudain, tu avais entendu des pas, aussi réguliers qu’un métronome, s’approchant dans le couloir. Cela t’avait fait te retourner, te redresser légèrement, et arborer ton plus beau sourire, glissant les mains dans tes poches, à la recherche du présent que tu avais eu le bon goût d’apporter.

“Bonjour Mona, je suis désolé, je ne voulais pas troubler la douceur de ton après-midi. Je pensais amener Marcella manger une glace en ville après son cours, si tu n’y vois pas d’inconvénient. Bien sûr, si tu veux te joindre à nous... J’imagine qu’Aurelius, quant à lui, n’est pas à la maison.”

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alter ego : Patricia Brown, peintre aquarelliste
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sang : pur, depuis toujours et à jamais, fierté portée en héritage, couronne invisible mais bien réelle
don : legilimens et animagus (hermine)
myocarde : veuve de Quintus Avery, jamais le grand amour mais il eut au moins le mérite d'être le père de ses enfants avant de disparaître tragiquement
allegeance : l'extrémisme de la suprématie sorcière en étendard, fanatisme brûlant les entrailles depuis l'enfance
particularité physique : tatouage sur l'avant-bras gauche, marque de ce sombre seigneur à qui elle a prêté serment
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(#) Re: L'art de la paix - Mona ●
08.09.24 23:03
... and the object of waging a war is always to be in a better position in which to wage another war.
L’
ART DE LA
PAIX
Un pas devant l’autre, et le menton toujours levé.

Pied droit : dominant, rationnel, mesuré. Souliers parfaitement ajustés, faits sur mesure même - avoir conservé la mainmise sur les finances familiales avait ses petits avantages. Talons cliquetant plutôt que martelant le précieux dallage de marbre, le bruit caractéristique annonçant son arrivée avant même qu’on ne l’aperçoive. Pas de doute, Mona Parkinson savait soigner ses entrées.

Pied gauche, sensualité en exergue : le pouvoir se conjuguait ici au féminin. Léger roulement des hanches, rien de provocateur bien sûr. Simplement un rappel de l’innée suprématie des descendantes de Lilith en matière d’esthétisme. Le tout, accompagné d’un frou-frou élégant : celui de la jupe qui dévoilait à peine les chevilles. Un peu conservateur, au goût des Moldus, mais qui irait demander son avis à un cloporte en matière de mode ? Certainement pas Mona Parkinson.

« Bonjour, Perseus. »

Même sa voix était une symphonie savamment composée. Le sol majeur de la familiarité, chaleureux au point d’en être presque guilleret, et pourtant tempéré d’un si bémol parce que c’était lui. Parce que ce n’était pas Paulina, et encore moins Aeneas - la première semblait fuir la compagnie de son aînée, ces derniers temps, chose qui tracassait d’ailleurs ladite aînée bien plus qu’elle ne l’aurait admis en public. Quant au second, il se faisait rare lui aussi, ce qui n’était pas pour la rassurer. À quoi bon avoir des alliés, si ces derniers détalaient au moindre signe de contrariété ?

Qu’une telle sylphide fût capable de songer en termes aussi cyniques à la composition de sa dynastie aurait étonné un esprit moindre, pour peu que ce dernier soit à même de percevoir la myriade d’émotions qui traversaient la doyenne des Parkinson en cet instant. Ce dont doutait Mona. Le seul adversaire à sa hauteur n’était autre que le premier de ses trois frères - et pas le petit dernier, caneton pas vilain à regarder mais très certainement dépourvu de certaines acuités propres aux aînés. La beauté n’était pas souvent associée à un mental acéré : peut-être la recette des parents Parkinson était-elle un secret ancestral, tant le reste de la plèbe en semblait dépourvu. Et encore, la qualité s’était dégradée au fil des modèles : Augustus, puis Perseus après lui, n’avaient même pas bénéficié d’une éducation assurée par la meilleure d’entre eux. Ceci expliquait sans doute qu’ils soient rapprochés au fil des ans, naufragés dans l’immensité désertique que n’éclairait pas le soleil de leur cheffe de file. Les pauvres…

De telles réflexions, aussi peu charitables soient-elles, s’attardaient en indésirables vautours dans l’esprit sans cesse enfiévré de nouvelles idées. Mais leur vol s’arrêtait là : jamais les lippes délicieusement ourlées d’un carmin raffiné n’auraient proféré de telles ignominies - à moins que cela ne soit absolument nécessaire, bien entendu. Mais un regard suffisait à glacer d’effroi le benjamin de la portée, alors pourquoi la propagandiste aurait-elle gaspillé de précieux mots ? Contrairement au geignard professionnel qui lui servait de modèle en toutes choses, Perseus n’avait pas besoin qu’on lui rappelle constamment sa place.

« Tu es en avance. »

Mais s’il y avait une chose que Perseus n’était jamais, c’était précisément cela : en avance. Le souligner, c’était l’inviter à couper court aux prétextes inutiles. C’était lui rappeler, en moins de mots, qu’il était mal avisé et par-dessus tout inutile de mentir à son aînée.

« Voyons, petit frère… Ne dis pas de bêtises. C’est toujours un plaisir de te recevoir. »

Mona, par contre, ne se privait pas de cette friandise qu’était le mensonge. Par omission ou volontaire, partiel ou entier, l’aquarelliste l’avait élevé au rang d’art, corde supplémentaire à son arc déjà bien plein en la matière.

« Prendras-tu un thé glacé ? Tinky » à moins qu’il ne s’agisse de Winky ? Leurs identités étaient éminemment interchangeables, après tout. « prépare un divin rafraîchissement à la framboise et à la pêche de vigne, en cette saison estivale » indiqua la maîtresse de maison. « Et contrairement aux glaces, cela ne ruine pas les dents - sans parler de conséquences autrement plus disgracieuses. » Elle passerait sans doute pour une incorrigible moraliste, ironie supplémentaire à la charge de cette conversation, mais jamais Mona ne tolérerait que sa progéniture s’encroûte dans un péché aussi véniel que la gourmandise. La luxure, passait encore : le charme avait ses avantages, et puis l’amour de la beauté sous toutes ses formes coulait dans le sang des Parkinson. Mais la gourmandise avait un parfum de vulgarité que la sorcière aux yeux pers ne pouvait supporter.

« Cependant, si elle a bien réussi sa leçon de français… Une glace » prévint-elle, acquiesçant ensuite : « C’est d’accord. » Son cœur n’avait jamais été de pierre - contrairement à ce que certaines vipères prétendaient, et puis qui avait dit que la meilleure façon de résister à la tentation, c’était encore d’y céder ? Marcella, mieux que son oncle pourri gâté par Cordelia Parkinson, saurait sans nul doute se montrer raisonnable. De plus, tout effort méritait récompense. Et il ne faisait aucun doute que l’enfant redoublait d’efforts pour plaire à sa mère, en cet été 1955. Était-ce le détachement soudain d’Aurelius, dont seule l’ombre résidait encore en cette demeure, qui l’avait ainsi transformée en petite femme tout soudainement ? Un mystère supplémentaire. Décidément, elle ne serait jamais au bout de ses peines.

« Aurelius n’est pas là, tu as raison. Il travaille, au Ministère » - et ne devrais-tu d’ailleurs pas y être toi-même ? Tant de désinvolture portrait à conforter l’hypothèse de Mona selon laquelle le maître de stage de son fils aîné l’accablait de travail pour mieux accommoder d’autres fonctionnaires plus âgés… Parmi lesquels un certain Perseus Parkinson. Théorie du complot qui pouvait prêter à sourire - si l’on ignorait encore que le superviseur en question n’était autre qu’Augustus Parkinson. Aucun coup bas n’était hors de la portée de celui-là. « Mais je doute que tu sois venu lui rendre visite… Est-ce que je me fourvoie ? »

Et ainsi, de fil en aiguille, l’araignée avait tissé sa toile. Ou, pour employer une image que la sorcière aux yeux pers aurait elle-même préférée, elle avait dansé tant et si bien qu’elle en était revenue à son point de départ : le motif de cette visite en apparence innocente. À manipulateur… Manipulatrice et demie.

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JEUX 2024
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(#) Re: L'art de la paix - Mona ●
24.09.24 22:14
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L'

art de la
paix


« Tu es en avance. »

Perspicacité sur talons hauts. Oui effectivement, tu l’étais, en avance, pour une fois… Pour une fois. Décidément, jamais tu ne parviendras à satisfaire Mona. Non jamais. Ca sonne comme un regret amer, ça sonne comme la plus grande des défaillances, au delà de la déception que tu peux causer à Augustus, qui te reproche par des grands mots, par des grandes tirades, au delà de la déception que tu peux lui causer en tant que frère aîné, en tant que directeur de département et incarnation de ta hiérarchie, au delà de tout ça, il y a Mona. Et Mona, Grand Dieu… Mona ne dit rien, elle. Mona te regarde et cela suffit à te glacer d’effroi. Tu esquisses un sourire contrit de cette faute qu’elle relève. Parce que bien sûr en toute autre circonstance, il aurait été bien venu à Perseus Parkinson d’être en avance, mais pas en l’espèce.
Tu portes tes mains dans ton dos, parce que tu ne sais qu’en faire, pas devant elle. Mona te chamboule au premier regard qu’elle te porte et il te faut un instant, de longues secondes pour te reprendre, pour te rappeler qui tu es et quelles sont tes qualités. Perseus Parkinson négociateur dans les plus âpres conflits, gestion de crise en tout genre, n’est qu’un gamin devant sa soeur ainée.

“Effectivement. En avance, qui l’eut imaginé…” Tu ironises dans le ton, tu essaies de faire croire que ça ne te fait rien, tout ça… “Surtout ne le dis à pas Augustus, il finirait pas comprendre que j’en suis capable finalement et avancer notre réunion du lundi matin.” Sur le ton de la fausse confidence, pas si loin de placer ta main devant ta bouche comme pour dissimuler ces mots au yeux du monde, comme le ferait un gamin dans la cour de récré, mais tu te tiens et tu te tiens droit par ailleurs.  
Et parce qu’il est plus simple d’esquiver la foudre quand on lui présente un point plus haut que soi, tu invoques Augustus, tu l’invoques comme protecteur, comme ennemi, ou à tout le moins rival, qu’elle t’oublie toi et qu’elle se focalise sur lui… Mais dans le fond, cela n’était peut être qu’une vaine stratégie et peut être même qu’invoquer Augustus était une erreur, mais qu’importe, c’était ainsi que c’était sorti.

« Voyons, petit frère… Ne dis pas de bêtises. C’est toujours un plaisir de te recevoir. »

C’est faux. Ça te peine de le savoir, ça te touche de le réaliser. Enfin, c’est faux… Non, pour être exact, ce n’est pas que c’est faux, c’est plutôt que c’est inexact. et Dieu sait qu’on porte un intérêt tout particulier à l’exactitude des choses chez les Parkinsons. C’est inexact donc parce que ce n’est pas toujours un plaisir de recevoir Perseus. Ca l’est, parfois en revanche, parce que tu restes malgré tout un Parkinson et que la dévotion familiale est ainsi faite, les portes ne te seront jamais fermées, du moins l’espères tu. Et puis, par ailleurs, c’est un plaisir, également parfois, parce qu’il y a pire dans l’univers que de recevoir son frère cadet, par exemple une saleté de moldu qui se serait égaré pour on ne sait quelle raison, ou un colonie de veracrasses, une horde d’elfes de maisons… Ce genre de choses plus désagréables à recevoir que toi.

“C’est toujours un plaisir de te l’entendre dire.”
Ca l’aurait été en tout cas, si c’était vrai. Toi qui venais invoquer la trêve, voilà que tu étais gagné par une torpeur et une affliction sans borne, fauché en plein élan, atteint en plein coeur. Mais tu ne dis rien, rien à part les mots que la bienséance attend de toi, que l’hypocrisie familiale te somme de prononcer. Toi, tu l’aimes Mona. Toi, tu aurais aimé faire partie des élus que son giron protège, mais ce n’est pas ta place. Alors… Alors on ne lutte pas contre la place attribuée par le Destin et Mona, plus que quiconque ne saurait l’ignorer ainée, déchue par son manque d’attributs. A bien y réfléchir très certainement que l’ainée ne serait pas d’accord puisqu’elle se bat, se débat pour faire valoir ses droits… Oui. Ce lapsus dans l’exemple confirme que vous n’êtes pas du même acabit. Tu ne te battais pas, toi, contrairement à elle. Mais peut être était ce parce que tu n’avais jamais trouvé de lutte suffisamment importante à tes yeux -et aux tiens seuls, pas au regard de la famille, de ton nom ou de ton sang, toi, Perseus- pour te battre justement.

“Non merci, cela ira.” Pas de thé glacé pour Perseus, parce que tu ne voudrais surtout pas prolonger cette entrevue plus que nécessaire. Mona impitoyable comme à l'accoutumée t’aura terrassée plus rapidement que d’ordinaire.

“Je suis ravi en tout cas de constater que tu te portes comme un charme.” Que des dents sont toujours aussi bien aiguisées, que ton oeil de chasseresse ne dort pas et que tu as de l'appétit pour les proies qui passent à ta portée. Tu ne parles pas de la glace avec Marcella, de la consommation de sucre qui bousille les dents, tu ne vas pas argumenter de la qualité du fournisseur choisis, ni vanter la mesure de ta nièce… Non, surtout ne dis rien, parce que tu ne peux pas gagner contre elle, parce que tous les Parkinsons ont besoin d’avoir le dernier mot et que Mona ne fera pas exception, or ce dernier mot sera perpétuellement un reproche alors… pourquoi polémiquer plus longtemps, hein ? Tu ne fais qu’attendre son approbation. Et si elle refuse… Si elle refuse alors tu trouveras une autre activité, tu expliqueras à Marcella qu’ainsi est fait le monde, sans jamais remettre en question l’avis de sa mère, piété familiale oblige. Condition posée par ta sœur, si Marcella réussit sa leçon…
Éclat de rire amusé, pas moqueur, tu ne te le permettrais pas.
“Et Marcella étant une élève studieuse et un petit prodige à l’image de sa mère…” Bien sûr qu’elle aura le droit à sa glace, bien évidemment que la pomme n’était pas tombée loin de l’arbre. “Une seule, c'est promis.” Au moins espérais-tu qu'elle ne doute pas de ta parole donnée. N’est ce pas, Mona ?

« Aurelius n’est pas là, tu as raison. Il travaille, au Ministère »

“Oui. Je sais que son stage a commencé.” Difficile de l’ignorer puisqu’il se déroule dans ton Département, auprès d’Augustus, pour qui tu travailles. Soit Mona ignore ce que tu fais de ta vie… Soit délibérément elle vient te rappeler que lui travaille tandis que toi, non, puisque tu es là, puisque tu viens chercher Marcella pour t’adonner à un loisir peu constructif voir néfaste pour sa fille. Ou alors tu deviens complètement parano…Non. Tu ne le devenais pas.
“Le pauvre doit se familiariser avec l’organisation tortueuse de notre bon vieux Ministère, il faut dire que réformes sur réformes conduit parfois à un enchevêtrement de règles obscures et plus absurdes les unes que les autres, et ce, même pour les plus brillants d’entre nous…Si tu lisais la dernière note de service sur l’utilisation des notes de services et leur hiérarchisation, même toi tu t’arracherais les cheveux. Mais rien d’inquiétant, Aurelius est brillant, il va s’adapter et parvenir à appréhender les arcanes de son nouvel environnement.”
C’était sincère dans une certaine mesure. Même si, loin d’être là pour la rassurer de la situation de son fils aîné, tu cherchais surtout à remettre les choses dans leur contexte. Vos activités n’avaient rien à voir, tu n’avais pas à justifier ton heure de départ, tu avais fait ce que tu avais à faire, remplis ton rôle et ton devoir. Tu… Tu te justifies beaucoup trop… Beaucoup trop.

“Après il est possible aussi qu’il se soit simplement perdu… Ou qu’Augustus profite du calme dans les couloirs de département pour lui inculquer l’une de ses très bonnes leçons qui viendront forger Aurelius comme il se doit. Qui sait ?”
Fossette se dessine sur ton visage, car bien sûr, le plus important c’est bien évidemment de dévier la foudre ou de tenter de le faire en tout cas. Toi qui te tartinais des grandes réunions, des grandes leçons avec ton aîné depuis des décennies, tu savais… Tu voyais bien la technique qu’employait Augustus pour convaincre, rallier, même les plus réticents, ce stage sous la houlette au Ministère était à double tranchant et peut être que l’empreinte d’Augustus viendrait tôt ou tard imprégner son neveu. Envoyé dans la gueule du loup.

« Mais je doute que tu sois venu lui rendre visite… Est-ce que je me fourvoie ? »
Tu confirmes son intuition d’un signe de tête, confirmes que toute cette joute verbale en arrive finalement bien à ce point là, cette vérité pleine de perspicacité, tu n'étais pas là pour voir Aurelius que tu avais dorénavant tout le loisir de côtoyer tous les jours de la sacro-sainte semaines. Quelle chance d’être exposé au génie fulgurant de ce triste sir. Tu n’étais pas là uniquement pour voir Marcella non plus. Enfin pas uniquement.

“Est ce que cela est possible seulement ? Je veux dire… Tant de perspicacité… Qui parviendrait à te tromper chère soeur, comment pourrais-tu te fourvoyer ?” Compliment et questions sincères.
“Mais effectivement, je ne suis pas là pour ça. Je…”
Voilà que tu bafouilles maintenant. Un soupir te traverse, tu te redresses.
“Je me demandais simplement comment tu allais, compte tenu des circonstances.” La mort de Quintus pour ne pas citer les circonstances en question. “Je sais que tu as tout le soutien nécessaire par ailleurs. Mais j’ai l’impression qu’en ce moment Paulina est fort occupée. Je ne sais pas si j’ai été assez présent pour toi, alors, me voilà.”
C’est d’une maladresse crasse. Ces mots qui s'enchaînent, qui parlent de ton soutien, de tes sentiments, ces mots qui t’échappent, quel piètre négociateur pour ta propre cause. Dans ta poche, le présent que tu lui as apporté, qui te brûle le bout des doigts maintenant que tu y as glissé ta main.    


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