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Firestarter | ft. Saoirse Finnigan |
witch hunter: never bow ● hiboux : 105
pseudo : kathee
faciès & dot : Lyne Renée - kathee (avatar) | crackintime (signa)
doublon(s) : la merveilleuse Mary Travers
gallions : 849 pronoms : elle (she)
décade : 42 ans
labeur : Après des années de service, occupe maintenant un poste assez gradé au Comité de liaison et du renseignement (ministère de la défense).
alter ego : Justice - (7 vertus)
sang : moldue
myocarde : Elle reste célibataire, attendant son heure qui peut-être, ne viendra jamais.
allegeance : chasseurs, loyale à Bahvna et la Barbare
gif feuille :
prix rp
adepte des pavés.
dedoublator
posséder 1 multi.
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floodeur
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| ( #) Firestarter | ft. Saoirse Finnigan ● 28.06.24 21:18 |
| ● ● ● you have nothing to fear if you have nothing to hide ● ● ● temporalité du rp : octobre 1952personnages concernés : @Saoirse Finnigan @Elvira Quinntrigger warnings : attentat, explosion, sang, victimes, mentions de la WW IIintervention autorisée du mj : [x] non autre(s) : aucun IN FOR THE KILL - 2021-2022 |
| witch hunter: never bow ● hiboux : 105
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doublon(s) : la merveilleuse Mary Travers
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labeur : Après des années de service, occupe maintenant un poste assez gradé au Comité de liaison et du renseignement (ministère de la défense).
alter ego : Justice - (7 vertus)
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myocarde : Elle reste célibataire, attendant son heure qui peut-être, ne viendra jamais.
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| ( #) Re: Firestarter | ft. Saoirse Finnigan ● 28.06.24 21:18 |
| Saoirse Finnigan & Elvira Quinn FIRESTARTER.
octobre 1952, Londres, Westminster. Les volutes de fumée s'élevaient lentement vers le plafond, alors que dans mon dos, les conversations se poursuivaient avec véhémence. Appuyée contre le mur, j'expirais une nouvelle bouffée de nicotine, les yeux épiant les rues mornes d'un Londres qui peinait à se reconstruire. Les cicatrices de la guerre étaient encore fraîches : visibles au-travers des faciès marqués par la perte d'un proche, ou des décombres toujours apparentes qui témoignaient des terribles combats ayant secoué la capitale. Et plus que les fissures du champ de bataille, c'était toute la charpente Britannique qui tendait à s'effondrer ca la disparition de notre monarque en février dernier, avait laissé derrière elle un peuple démuni et incertain. Une nouvelle page de l'histoire s'écrirait bientôt et déjà, les regards se tournaient vers la jeune Elizabeth. Puisse-t-elle régner avec droiture et bienveillance. Dans le monde de demain, le deuil laissera place à un nouveau Couronnement, et peut-être aura-t-on droit à cette nuance d'espoir qui nous faisait tant défaut aujourd'hui ? Long live the queen.
Peu à peu, la discussion s'amenuisa, les arguments étant un à un passés au crible de manière méthodique et efficace. je me sentis alors observée. ❝Pouvons-nous compter sur votre assistance, Colonelle ?❞ Laissant la cigarette mourir dans cendrier, je regagnais lentement la large table des négociations. Nouveaux galons ajoutés aux épaulettes, je scrutais tour à tour les officiers, mesurant les pour et les contre. Si débattre des heures durant n'était pas une chose que j'affectionnais, il ne s'agissait pas ici de prendre la moindre décision hâtive. D'importantes forces étaient à l'œuvre et le moindre mouvement hasardeux pouvait ébranler l'échiquier défensif et politique du pays. Impassible, je finis par hocher la tête.❝ Vous l'avez.❞ déclarais-je, promesse formelle qui vint clôturer ce séminaire.
Le ciel commençait à se teinter de rose, annonçant l'arrivée imminente de la nuit. Les lumières de la ville s'allumaient petit à petit, atmosphère radicalement différente de celle régnant au sein du Ministère de la Défense. Jupe sous le genou et col amidonné, uniforme qui n'était pas devenu anodin lorsque l'on traversait le quartier de Westminster. La paix avait amené son lots de progrès et si cela restait encore une minorité, quelques femmes avaient décidé de pousser la porte de la Royal Navy. Les trottoirs étaient bondés, chacun voulant regagner ses pénates le plus rapidement possible ; mais à mes yeux, c'était-là une effervescence bienvenue qui soulignait un retour progressif à la vie normale. A ce propos, Edward et Emilia seront sans doute ravis d'apprendre que j'avais obtenu mon congé pour la fin d'année et que cette fois, nous pourrons bel et bien passer les fêtes en famille. Je prendrai le temps de les appeler pour leur annoncer la bonne nouvelle. La dernière fois que ma petite sœur avait appelé, j'en avais été réduite à l'écouter me décrire chaque centimètre carré de sa nouvelle maison à Godric's Hollow. De la couleur de ses volets au choix du paillasson de l'entrée, aucun détail n'avait été négligé et s'il me tardait de découvrir ce petit village où elle avait été mutée, j'avais déjà une idée très -vraiment très- précise de ce qui m'y attendait. "C'est moins animé que Londres, tu risques de t'y ennuyer" avait-elle répété à plusieurs reprises. Qu'importe, il pouvait bien y avoir qu'une chèvre et deux piquets à la ronde, l'important était de se retrouver. Elle m'avait manqué. Edward et ses enfants aussi. Mon retour du front n'avait pas été facile, et si Dieu soit loué j'en étais revenue, c'était sans compter les nombreux traumatismes qui en découlaient. Au creux de la nuit, les images des côtes françaises s'imposaient à moi, évinçant la quiétude durement acquise au profit des souvenirs douloureux. Angoisses nocturnes qui me maintenaient éveillée jusqu'au petit matin, à observer les bords de la Tamise. Il faut donner du temps au temps, paraît-il. Certains y parviennent mieux que d'autres. Il faut dire que certains s'en sont mieux sorti que d'autres et c'était mon cas. Un nouvel insigne avait été frappé pour moi, distinction apposée sur la poitrine en récompense des services rendus. Je n'avais pas bronché. Colonelle Quinn. Ah, ça leur faisait plaisir de mettre les rescapés en vitrine ! Qu'ils aillent dire ça aux veuves qui avaient attendu leurs héros en vain, ou aux enfants qui s'agglutineraient dans les orphelinats du pays. Ils s'en moquaient pas mal de la Colonelle Quinn. Et c'était normal. A leur place, je m'en moquerais aussi. Et puis quand on y pense, n'était-il pas hypocrite de recevoir cette distinction ? Malhonnête ? Qu'avais-je fait de si extraordinaire, à part rentrer au bercail ? Ce n'était que la loterie de la vie, ni plus ni moins. Pas de quoi auréoler quelqu'un. Syndrome de l'imposteur ? Peut-être bien. Le temps nous le dira.
Tournant à l'angle de la Victoria Street, je pressais le pas. L'heure n'était pas à la flânerie et si la journée était terminée, il me restait encore beaucoup à faire. J'eus un discret sourire, pour moi-même, en resongeant au petit mot du Dr. Craine reçu cette semaine. Cette femme, c'était quelque chose et le fait qu'elle m'ait sollicité directement avait largement suffit à adoucir ma soirée. Evidemment que je comptais me joindre à elle pour la création de son espèce de camarilla anti-monstres. Elle en parlait depuis longtemps, et bientôt, il serait l'heure de mettre ce projet à exécution. Dans ce domaine, il restait encore beaucoup de zones d'ombre, d'interrogations, de suppositions mais une chose était sûre : Si Bhavna Craine avait besoin de mes services, alors j'étais toute à elle. Elle voulait appeler ça "les chasseurs" et cela me convenait bien, n'étant pas contre le fait de me faire proie pour ses beaux yeux. Secouant la tête avec vigueur pour me sortir cette idée de la tâte, je dépassais un groupe de jeunes, occupés à squatter la Charing Cross Road. Le quartier de Soho avait toujours été animé, et pas spécialement en bien...pensais-je en les dévisageant sévèrement.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022 |
| witch hunter: never bow ● hiboux : 306
pseudo : foxie
faciès & dot : Luca Hollestelle (ralhiel)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Agnes ▸ Adam
gallions : 1389 pronoms : she-her (elle)
décade : 25 ans
labeur : impertinente tenancière (Drunken Sailor's Pub)
sang : moldue, sang aussi bourbeux que la bière de son pays natal, étincelles qui coulent dans les veines.
myocarde : lesbienne assumée et revendiquée, coeur qui bat pour les beaux yeux d'une blonde en particulier.
allegeance : les copains d'abord, la bande avant tout ; mais de bande il n'y a plus, alors elle se jette dans une nouvelle cause à corps perdu. Les Chasseurs sont sa nouvelle famille, dynamique dysfonctionnelle et conflits compris.
particularité physique : cicatrice de brûlure couvrant l'intégralité de sa cuisse droite. Taches de rousseur qui constellent le visage, les épaules et les bras.
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golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
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mordu.e des top-sites.
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dedoublator
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animation
a participé au trick or treat 3.0
floodeur
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| ( #) Re: Firestarter | ft. Saoirse Finnigan ● 01.07.24 19:12 |
| I was a teenage anarchist, Looking for a revolution. I had the style, I had the ambition, read all the authors... F IRE STARTER « Recule, McCarthy. Recule… »
De base, ça paraissait un excellent plan. Un truc infaillible, même. On avait répété nos rôles et modifié quelques détails, histoire d’être sûrs.
Évidemment, rien ne s’est passé comme prévu. Ça aurait été trop simple, sinon.
On a quitté la planque ce matin-là, à quelques minutes d’intervalles et chacun dans une direction différente, au cas où on aurait été observés. Une précaution inutile, si tu veux mon avis - mais évidemment, on ne m’avait rien demandé. N’ayant jamais été du genre à garder mes opinions pour moi, je l’avais donné tout de même. On m’avait royalement ignorée.
Royalement, c’était the mot d’ordre en cette année 1952. Le trépas de Georges n’avait pas signé la fin de la monarchie, bien au contraire. On nous avait assigné une nouvelle tête couronnée : le roi est mort, alors God save the Queen ! Elizabeth avait déjà conquis les cœurs, ou du moins c’était ce que répétait la radio à longueur de journée. Peu importait alors que le Premier Ministre soit toujours ce vieux barbon de Churchill, on en avait fait un héros de guerre. À deux, ils étaient intouchables : le Royaume était bel et bien Uni… Du moins, c’est ce qu’ils croyaient. Ils oubliaient un peu vite qu’en Irlande, on crevait toujours la faim, sans parler du conflit religieux dont personne n’avait vraiment pris soin - et je te passe les accusations de collaboration avec l’Allemagne pendant le dernier conflit mondial. Des conneries, évidemment. De la propagande de gouvernement, mais propagande était un si vilain mot… Le gouvernement de Sa Majesté était la bienveillance incarnée, après tout elle était une femme, une Mère de la Nation. Presque la Sainte Vierge réincarnée. Et puis, c’est les catholiques qu’on prend pour de doux forcenés.
Non que je me définisse comme croyante. Mais là n’est pas la question. Où est-ce que j’en étais ?
Ah oui, le plan. Découpé en trois phases, comme tous les bons stratagèmes. Phase une, fabriquer un engin explosif. J’avais bien observé les essais de Ricci - qu’on surnommait le Sicilien, pour des raisons évidentes - et j’en avais déduit que ça n’était pas bien compliqué. Certes, on était loin de Fort Alamo et j’étais pas exactement Oppenheimer, mais j’avais tout de même accumulé quelques notions utiles. Du genre, ajouter des clous et du gravier pour maximiser les dégâts, ou utiliser un truc tout neuf venu de Tchécoslovaquie : le Semtex. La longueur du cordon détonant était évidemment cruciale si on voulait que la réaction en chaîne nous laisse le temps de mettre les voiles avant que tout ça ne nous pète au visage.
Phase deux, se rassembler et poser l’engin dans un endroit fréquenté. Là-dessus, on avait eu de sérieux débats. Ricci et McCarthy voulaient éviter les cibles civiles, à l’inverse de Frank, de Blesser - un diacre défroqué - et du Flamand - qu’on appelait comme ça parce que son patronyme comme son prénom étaient tout bonnement imprononçables. On m’avait demandé mon avis, pour une fois, et pour une fois j’en avais pas. Les soldats britanniques n’avaient jamais eu trop de scrupules à tirer sur les foules, et ça n’émouvait pas spécialement la populace qu’ils prétendaient défendre, alors dans mon esprit, le peuple en question pouvait bien crever. Mais tout de même, j’étais pas super à l’aise avec l’idée que des enfants puissent être blessés. On avait trouvé un compromis : on ferait exploser notre bombe en soirée. Ça limiterait les probabilités que des gamins se promènent, d’autant plus qu’on avait choisi un quartier de bourges, le genre d’endroits où les mouflets sont soigneusement surveillés.
Phase trois, allumer la mèche - puis courir, très vite et très loin. Comme on avait chacun amené une pièce de l’engin explosif, le plan ne fonctionnerait pas si l’un de nous manquait à l’appel - une technique assez efficace pour éviter les délations de dernière minute. Évidemment, McCarthy avait voulu jouer les petits chefs, estimant sans doute qu’à vingt-deux piges tout juste passées, je lui devais le respect des aînés. Ce à quoi j’avais répondu qu’il pouvait se faire exploser s’il y tenait, mais qu’il était prié d’aller faire ça ailleurs - enfin, il se pourrait que j’aie été un brin moins polie que ça. Il avait pas apprécié, et avait décidé de me surveiller de près pendant que j’assemblais les parts amenées par Ricci, Blesser, le Flamand et lui. Frank était en retard, comme toujours. Il a néanmoins fini par arriver, protestant que sa montre ne donnait pas l’heure correcte. Le Flamand lui a expliqué bien calmement que Big Ben donnait l’heure avec régularité et qu’il n’avait qu’à caler sa montre là-dessus la prochaine fois qu’il passerait devant : le Flamand était toujours calme, ça m’impressionnait. Moi, j’avais les mains qui tremblaient, mais pas de peur ! J’ai peur de rien, tu me connais.
Non, c’était l’excitation qui faisait vibrer mes veines. J’allais poser une bombe, une vraie. Une que j’avais moi-même fabriquée. J’allais changer le monde, si seulement cette enflure de McCarthy voulait bien reculer… « RECULE, je te dis ! Putain, faut te causer en quelle langue pour que tu piges ? » Énervée comme je l’étais, j’ai pas calculé la silhouette qui s’était arrêtée pas loin de nous, et qui nous dévisageait d’un regard d’aigle. Il a fallu que Blesser, appuyé au mur derrière nous pour faire le guet de son meilleur air innocent, siffle le signal d’alerte pour que je relève la tête de mon assemblage. « Vingt-deux, v’là les flics » a soufflé Frank. « Vingt-deux quoi ? » Je comprenais pas son expression à la con, et franchement j’avais les mains pleines et le cerveau bien occupé. Le câble rouge sur le bouton rouge, et le câble vert sur le bouton vert… Ou l’inverse ? Merde, ils m’avaient distraite, avec leurs conneries. « Y a une vioque qui nous reluque, j’aime pas sa dégaine. » McCarthy a toujours été trop nerveux, si tu veux mon avis. La révolution, c’est pas pour les mauviettes, il aurait dû rester chez papa-maman s’il était pas capable de jouer dans la cour des grands. « Mate une autre paire de jambes, et elle passera probablement son chemin » j’ai marmonné. Soho était un quartier que beaucoup auraient qualifié d’alternatif, mais Charing Cross Road était l’intersection avec le monde des gens normaux, et nos habits comme nos attitudes devaient crier aux passants qu’on n’avait rien à foutre ici.
« Dans dix-sept secondes exactement, ça va barder. Je suggère qu’on soit plus là » j’ai lancé comme si j’annonçais la météo au journal du soir. On avait convenu du point de rendez-vous pour la suite, alors chacun s’est éloigné en prenant l’air le plus innocent possible, dans des directions différentes, toujours pour éviter qu’on puisse aisément nous pister.
J’ai entamé le décompte silencieusement. Seize, quinze, quatorze, treize… Je voulais m’assurer que la bombe fonctionnerait, alors j’avais prévu de me retourner au dernier moment, mais je savais qu’il était crucial de ne pas agir avant la demi-seconde où tout basculerait, si je ne voulais pas me faire griller. Douze, onze, dix… On avait placé l’explosif sous le grillage d’un égout, juste devant la vitrine d’un magasin de fringues. Neuf, huit… Les autres avaient chacun une affiche prête à être collée juste hors de la zone d’impact, histoire de revendiquer proprement notre acte. Parce qu’on était pas juste des gamins, je l’ai dit : on avait une révolution à mener.
Le problème des révolutions, c’est que souvent ça manque d’ingénieurs. Si on avait été plus attentifs, on aurait remarqué que nos calculs étaient faussés, et que la mèche était bien trop courte pour que sa combustion nous laisse le temps de nous écarter. Sept, si…
J’ai jamais achevé mon décompte. La dernière chose dont je me souviens, c’est le souffle qui m’a frappé en plein dans le dos, et une sensation incandescente qui s’est emparée de ma hanche droite. Puis, le néant.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022 JEUX 2024 TEAM SOMBRAL |
| | ( #) Re: Firestarter | ft. Saoirse Finnigan ● |
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| Firestarter | ft. Saoirse Finnigan |
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