IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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"Come All Ye Dry Land Sailors"
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Paul Fontaine
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Paul Fontaine
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faciès & dot : Tom Holland by robbie fimmano
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"Come All Ye Dry Land Sailors" Tumblr_oxrcax62601rd81odo4_250
décade : 23 printemps, soit 8 395 raisons de péter une durite
labeur : will see
alter ego : Marc Hermier
sang : sang mêlé
don : Lycanthropie de naissance
gif feuille : "Come All Ye Dry Land Sailors" MlmM41M

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(#) "Come All Ye Dry Land Sailors" ●
05.05.24 12:34
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juillet 1955
personnages concernés : @GAWAIN BRONTË, @PAUL FONTAINE
trigger warnings : aucun pour l'instant
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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Paul Fontaine
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(#) Re: "Come All Ye Dry Land Sailors" ●
05.05.24 12:51
Ce n’était pas une botte de carottes qu’il allait acheter au marché.
C

ome All Ye Dry
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Finalement, là où il se trouvait le moins mal, c’était sans doute loin de la magie et loin de ses congénères sorciers. Lors de sa traversée du Godric’s Hollow magique, de laquelle il gardait encore une sensation de poils dressés dans la nuque, l’excitation qu’il avait pu ressentir dans un premier temps n’avait pas duré, morcelée peu à peu par la sensation désagréable d’un monde dans lequel Paul se sentait gauche et malaisé, le sensation d’un habit mal taillé…
Las de ses déambulations, ses pas l’avaient menés dans cette partie de la ville où la magie n’avait pas officiellement cours. Il avait bien senti en arrivant à Londres la tension existante entre sorciers et sans-magie, il avait entendu les nouvelles inquiétantes. Paradoxalement, le jeune homme se sentait moins en danger, ici, au milieu des vapeurs d’alcool et de la fumée du pub moldu, là où les gens parlent fort, rient et où une vieille rengaine est recrachée par l’appareil à musique dans un coin.

Au moins les moldus se servent de leurs poings eux… maugréa son esprit loup avec un brin de mauvaise foi, avant de laisser place à un silence boudeur.

Encaisser des coups, ça, ils savaient faire... ça faisait un peu partie de leur éducation sur la fin, pensèrent ils de concert, l’un avec un grondement intérieur vengeur, et l’autre, laissant échapper aux yeux du monde extérieur, une moue contrite tandis qu’il faisait ses premiers pas au sein de l’établissement.
En entrant dans le lieu animé, Paul avait retiré sa casquette plate en gentil garçon poli qu’il était, passé une main dans ses cheveux pour les plaquer en arrière et dissiper un peu la gêne des regards bien réels et fictifs qui convergeaient vers le nouveau venu. Puis il avait raffermi la prise de l'anse de son sac de voyage sur son épaule et s’était engagé vers le comptoir.

Paul n’était pas du genre à boire, pas plus à fumer d’ailleurs. Enfin, sa part humaine en tout cas, parce que, ce qu’arrivait à faire le loup en prenant le pas sur sa conscience certaines fois, ça, c’était une autre histoire dont Paul ne mesurait pas toujours l’ampleur.
A priori donc, le jeune homme avait très peu d'intérêt à fréquenter un tel lieu.
Par contre, il savait que c’était le genre d’endroit propice à trouver un petit boulot, rien de durable, rien de formel, juste de quoi alimenter ses finances que le voyage jusqu’ici avait bien entamé. Et peut être même un lieu où crécher le temps de…

Petite mine désabusée. Le plan initial était pourtant simple. Enfin, sur le papier en tout cas… Aller à Londres, trouver la boutique dans laquelle était censé se trouver son père, l’accoster avec toute la sérénité possible, faire sa révélation et…
Bon, cette dernière partie était encore un peu floue dans son esprit, et peut-être son issue trop incertaine, pour que le petit Paul quitte le déni dans lequel il s’était vautré.

"Tout ira bien"… murmura t’il pour lui même dans sa langue maternelle en arrivant devant le zinc.

Sauf que résultat des courses, il se retrouvait à Godric's Hollow à présent. Oh, il venait tout juste d’arriver c’est vrai, mais déjà une première tentative de s’approcher de l’antenne de la boutique dans Bezoar Street s’était soldée par un échec. Peut être que pris dans l’euphorie de son idée, galvanisé par la perspective de respecter les volontés de sa mère, exalté par l’idée d’un voyage, tout quitter pour tout recommencer, Paul, l’humain, avait oublié que ce n’était pas une botte de carottes qu’il allait acheter au marché. Quant à sa part loup, cette idée lui paraissait tellement saugrenue qu’il n’allait quand même pas intervenir pour donner un peu de courage…

Tsss, ça surement pas… Vexé comme un pou, son alter ego lui renvoyait l’image mentale d’un être roulé en boule sur sa paillasse, lui tournant ostensiblement le dos.

Paul déposa son sac à ses pieds, s’appuya contre le comptoir, tout en se tournant légèrement pour englober la salle d’un coup d'œil, puis croisa quelques regards curieux qui l’incitèrent à se concentrer sur sa commande. Les conversations alentour, teintées par l’alcool consommé en cette fin d'après-midi, allaient bon train, même si l’argot utilisé restait pour l’heure hors de portée de la compréhension du petit français, plutôt habitué par sa grand-mère britannique à comprendre et s’exprimer dans un anglais légèrement plus soutenu.

Chassant une poussière imaginaire de la chemise olivâtre, qu’il portait entrouverte par cette douce journée de juillet, Paul avait machinalement joué avec la chaînette de sa médaille de saint Christophe cachée sous son tricot de peau apparent. Il repensa à son reflet dans la vitrine du pub, sa bouille fatiguée, la ride de soucis imprimée sur son front. Au moins le souvenir de sa mère lui donnait un peu de courage, lui. Cela adoucit ses traits. Il devait se concentrer sur son objectif actuel.

“Juste un verre d’eau s’il vous plait…” répondit il au personnel de l’établissement surpris, un léger accent français dans la voix. “Oh, et il n’y aurait pas quelqu’un qui chercherait, à votre connaissance, de la main d’oeuvre efficace ?”Tenta t’il finalement avec un léger sourire avenant.
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Gawain Brontë
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(#) Re: "Come All Ye Dry Land Sailors" ●
09.05.24 19:12
Ce n’était pas une botte de carottes qu’il allait acheter au marché.
C

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« Une bière s’teup » Les olécrânes embrassaient la surface rugueuse du comptoir, la truffe se grisant des volutes capiteuses vaguant en chatouilles. T’avais juste enfilé une chemise beige à carreaux, engloutie sous la ceinture d’un pantalon marron, les cheveux hirsutes sur la couenne du crâne. Les manches retroussées à mi-bras, entrouverte à hauteur des clavicules, t’avais la sueur en caresse sous l’étoffe. P’tain de chaleur ! La légèreté du climat ambiant, quand tu n’étais pas enlisé entre deux palabres fastidieuses entre chasseurs, t’attirait en bourdon affamé de poussière jaune. « Alors ça s’passe avec la blondinette ? » T’observais l’homme derrière le comptoir, un rictus amusé à l’interstice gauche de tes lippes. « ça s’passe. Elle bosse mieux qu’les merdeux précédents qu’tu m’as envoyés » Si le ton se voulait railleur, c’était pour de véracité que les mots s’engraissaient. Des clampins chouinant à la première perle salée arrachée. « De vraies mauviettes » La langue apostrophait sur la première lippée, te gargarisant du nectar amer. Si t’étais plutôt blonde, t’appréciais la douceur partagée des ambrées avec la cadette. « Elle au moins, elle a une plus grosse paire d’ovaires que toutes les paires d’couilles que j’ai connues... » Sourire gras au visage du crapoussin s’échouant dans la caboche. « Et j’en ai vu quelques-unes déjà... » Parce-que t’adorais gasconner, le genre à épicer les conversations de saveur piquante.

L’œil traînait sur un croquignol en abordage du comptoir. Trogne méconnue des marmousets du village. Un étranger ? T’étais curiosité pour les nouvelles tronches, l’incisive capturant l’agitation de ses doigts sur une apparente chaîne. Il avait l’harassement dans la gueule, ses replis ci et là témoignant d’une fatigue certaine. A priori, t’étais pas le seul à t’être fait sucer la sueur. L’accent pérégrin te soulevait de furetage, les écoutilles déployées à ses mots. De l’eau ? On sert ça ici ? Incrédulité écrasé par l’intérêt à sa requête. Si la galopine te le rendait bien, une deuxième paire de bras ne serait pas de refus. « Bah justement, j’cherche une paire d’bras en plus » Incisive linguale en frétillement dans la margoulette. « t’as l’air d’en avoir dans les biceps » Bière entamée dans un rot salvateur. « Si ça t’dit de couper du bois ? Ça va pas t’beurrer le cul d’or mais ça paie assez pour manger sa croûte » Autant mettre directement les choses à plat. T’étais pas riche crésus mais tu t’en sortais pour pas chouiner chez la mater. « t’viens d’où toi ? Du croupion d’la Marianne on dirait ? » Mère patrie en allégorie, prônant ‘liberté, égalité, fraternité’. Une bien belle hypocrite que voilà. « Gawain Brontë. Et toi, c’quoi ton p’tit nom ? » Les griffes en salutation cherchaient les voisines. Si t’avais la rusticité sur la langue, t’avais le sens des bonnes manières.  


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(#) Re: "Come All Ye Dry Land Sailors" ●
10.05.24 8:58
 Paul avait beau boire de l’eau, il n’était pas pour autant né de la dernière pluie.
C

ome All Ye Dry
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A peine Paul avait-il fini de formuler sa première demande qu’un verre de bière glissa sur le comptoir et vint s’arrêter avec une précision remarquable juste devant lui. Autre fait tout aussi remarquable, mais cette fois pour le barman - au vu du regard qu’il lui avait adressé - avait été de remplir ledit verre d’eau, évènement somme toute assez exceptionnel pour l’établissement, suffisamment pour que son interlocuteur ait, pendant quelques secondes, semblé hésiter sur la nature du contenant à utiliser.
D’un geste de la tête, il avait, dans la foulée, désigné l’être qui se trouvait à la droite de Paul, un homme au gabarit plutôt impressionnant dont il était séparé par un unique tabouret inoccupé. Paul supposa que c’était la réponse laconique à sa seconde demande. Et à peine avait-il formulé cette supposition dans sa caboche, que l’être en question s’était adressé à lui, en tout cas, c’est ce que laissait présumer le regard qui le fixait dorénavant.

Intérieurement, le loup qui ne boudait plus que par principe, se gaussa. La succession de sons qui s’était échappée de la gueule velue du spécimen avait retenti mais ni sa part humaine, ni lui-même n’avait compris grand-chose de l'interaction. Décidément, tout ce qui pouvait venir de la grand-mère était un cadeau empoisonné, même le fait de lui apprendre à parler anglais s’était transformé en une vaste blague.

Un couteau en mousse dans ton tiroir à couvert hein... Nouveau ricanement lupin…On aurait dû retourner la voir cette vieille bique avant de partir, juste pour lui balancer son “généreux don sonnant et trébuchant” à la gueule, et p’t’être au passage foutre le feu à sa bicoque avant d’aller pisser sur la tombe du patriarche. Ça aurait eu de la gueule… Bon, pas que ça règle ton problème de langue… Mais on t’a pas dit qu’il fallait toujours écouter son instinct, ça nous aurait peut être évité de nous retrouver ici comme deux couillons…  

Ses lèvres se pincèrent dans un sourire contrit. Écouter son instinct, c’est tout pile ce que Paul allait faire à présent... Enfin... Il calma les ardeurs du loup qui se sentait enfin concerné dans cette histoire, il allait écouter son bon sens plus que son instinct… Mais c'était la même chose non ? Regard dédaigneux de l’alter ego.
Ecouter son bon sens… Oui ça sonnait plutôt bien… Après tout, Paul avait beau boire de l’eau, il n’était pas pour autant né de la dernière pluie. Cet homme, assis là, n'était pas sans lui rappeler certains patrons qu’il avait eu par le passé, un peu bourru, le borborygme jovial, la bouille avenante. Alors quoi, si ce n'était qu’un problème de vocabulaire…

Prenant une grande goulée de flotte, il avait fini par adresser un sourire contrit à son interlocuteur. Puis, d’une main, il ramassa son sac, de l’autre, il se saisit de son verre d’eau plus qu’à moitié plein - ou à moitié vide selon le point de vue, et ainsi chargé, Paul avait comblé la distance qui le séparait de l’autre.

“Enchanté. Paul.” Sa main s’engouffra et disparut entièrement dans la paluche du gars. Il avait l’impression d’une poigne franche, solide et espérait arriver un tant soit peu à communiquer la même chose à son interlocuteur, dont il n’était pas tout à fait sûr d’arriver à prononcer de nouveau son nom sans l'écorcher complètement. Mais bon, l’inverse était vrai aussi… “Paul Fontaine” en avait tellement pris pour son grade de bégaiements, d’écornages dans les gueules anglaises, qu’il avait complètement renoncé à se présenter complètement. La poignée de main prit fin, Paul s’assit.

“Je suis désolé. Mon anglais est… Il n’est pas… Enfin bref. S’il est bien question d’une paire de bras pour couper du bois, je suis votre homme. Gaïwaïn c’est ça ?” Tenta t’il, nouveau, sourire penaud et grimace navrée, pour exercer sa propre gueule au patronyme du gaillard. “Je peux vous assurer que les tâches difficiles ne me rebutent pas, j’ai l’habitude de travailler dur et ce travail me permettrait de vivre ici quelque temps…”.. En tout cas, il était enthousiaste, dans la voix et dans le geste.

Paul avait vraiment la tronche de l’emploi, tout chiffonné qu’il était, le pantalon éclaboussé de bouillasse par endroit, - au moins avait-il eu l’occasion de rincer sa chemise à la première fontaine venue pour estomper l’odeur nauséabonde de la fange de Bezoar Street -. Certes, il n’était pas particulièrement grand, ni musclé, mais il savait manier la hache avec une certaine dextérité… Fou ce qu’un bon coup de hache bien placé peut permettre d’exorciser, et les dieux quels qu'ils soient, savaient qu’en la matière il en tenait une couche.

“Je ne sais pas si vous cherchez quelqu’un sur le long terme… Je ne suis que de passage ici. C’est que je viens de France, mais je ne sais si je vais rester dans le coin, ni combien de temps… Cela dépendra des… euh… des circonstances si je puis dire, de la suite de mon séjour.”

A l’évocation de ses derniers mots, la mine jusque-là plutôt joviale du jeune homme s’était comme assombrie. Il n’était pas encore parvenu à envisager un après la rencontre avec son paternel. Tout était assez flou… Il bu une gorgée, reposa son verre.

“Est ce qu’à tout hasard vous auriez une grange ou même un appenti dans lequel je pourrais poser mes affaires et dormir la nuit ? Je ne voudrais pas abuser, mais je me dis que si le chantier forestier est dans le coin, ce serait l’occasion de m’y mettre tôt.”

Et puis honnêtement, je préfère nous savoir dans un coin de forêt plutôt que de nous retrouver dans une ruelle glauque à croiser à nouveau une raclure sans nom…Marmonna l'alter ego, la rétine toujours bloquée sur la rémanence de la trogne de Môsieur Parfait .

Paul, l’humain ne pouvait qu’acquiescer intérieurement. Il était un peu soulagé que les choses prennent cette tournure et cela se ressentait dans sa posture. Un soupir de soulagement avait ponctué cette pensée.

“C’est un drôle de village Godric’s Hollow…” avait-il lâché pensif en s’accoudant en peu plus au zinc, nouvelle gorgée d’eau. “Merci en tout cas pour votre proposition.” Ses yeux rieurs avaient ponctué ses mots dans un  éclat de rire léger.    
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