IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


( clique pour voir en grand )

PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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sœurs ennemies.
neutral: no mans land ●
Edith Trelawney
neutral: no mans land
Edith Trelawney
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 52
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : vanessa kirby — mrs jay ; rampld.
doublon(s) : jules la princesse & tuthur l’endive.
gallions : 294
sœurs ennemies.  48d616e6a0c447df32630a76eb58398f73e3383f
pronoms : féminins.
décade : trente six plaies.
labeur : historienne et autrice, fascinée par les grands évènements du monde magique, conservatrice de cet héritage d’autrefois.
alter ego : une certaine nancy bates.
storytime : en cours ;;
tc promo 37 / retenue collectivepaulinaagnes — . . .

à venir ;;
saturnine — aurelius — toi ?

terminés ;;
(. . .)

sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
gif feuille : sœurs ennemies.  F03298eec5268c3839b5b770e52c5e9d4093e8f4

badges
ancienneté
1 mois sur le forum.
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(#) sœurs ennemies. ●
03.05.24 19:45
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juillet de l’année 1955.
personnages concernés : agnes et edith trelawney.
trigger warnings : aucun actuellement.
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : le rp fait suite à la beuglante envoyée par edith à sa petite sœur.

IN FOR THE KILL - 2021-2022


(. . .)
in progress.
neutral: no mans land ●
Edith Trelawney
neutral: no mans land
Edith Trelawney
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 52
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : vanessa kirby — mrs jay ; rampld.
doublon(s) : jules la princesse & tuthur l’endive.
gallions : 294
sœurs ennemies.  48d616e6a0c447df32630a76eb58398f73e3383f
pronoms : féminins.
décade : trente six plaies.
labeur : historienne et autrice, fascinée par les grands évènements du monde magique, conservatrice de cet héritage d’autrefois.
alter ego : une certaine nancy bates.
storytime : en cours ;;
tc promo 37 / retenue collectivepaulinaagnes — . . .

à venir ;;
saturnine — aurelius — toi ?

terminés ;;
(. . .)

sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
gif feuille : sœurs ennemies.  F03298eec5268c3839b5b770e52c5e9d4093e8f4

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(#) Re: sœurs ennemies. ●
03.05.24 19:51
pour votre information, sachez qu’il est rare que ma sœur et moi collaborions, aussi rare que d’apercevoir une licorne en fait.
S

ŒURS
ENNEMIES


La beuglante est une mauvaise idée. Edith l’a su dès l’instant que le hibou grand duc prénommé Edgar a disparu de son champ de vision. La sorcière a rédigé ce courrier injurieux sous le coup de colère et de l’amertume. Elle est rongée par les remords et les regrets Edith, elle a un besoin constant d’exploser, elle, cocotte minute sur le feu, elle a trouvé l’occasion parfaite pour le faire, pour laisser le tout faire boom, coucher sur le le papier des années de ressentiments. Mais c’est injuste, cruelle même et méchant. Edith le sait et pourtant, quand Irvin lui dit, lui souligne qu’elle va devoir en payer les conséquences, que ce n’est pas ainsi qu’elle va se réconcilier avec Agnès, elle ne répond pas. Une cigarette entre les doigts, elle tire dessus d’un air détaché, ce qui exaspère encore plus son époux. — Tu vas le regretter qu’il dit. Elle ne répond pas, ne le regarde pas. Elle ne tourne la tête vers lui que pour l’apercevoir de dos, quand cet homme qu’elle aime sort de la pièce, ferme la porte derrière lui. Elle est seule, voilà Edith. Seule dans le salon, avec ses démons, avec ses vieilles rancœurs et maintenant, elle peut souffler. Le manège peut s’arrêter. Aucun doute. Elle se sent seule.
Son cœur est vide à la belle de glace, il a besoin de se remplir, pourtant, elle s’y refuse. Ne prends d’autrui, que le pire derrière son visage d’apparat. Simple métaphore d’elle-même, Edith en personne ne connaît même plus son vrai profil. Être plus, elle n’y parvient pas. Être moins, ça l’isole. Saturation, elle écrase d’un geste colérique la cigarette à peine commencée. Les mains dans son visage, Edith, elle déteste plusieurs choses. La première, quand son mari a répond. Irvin l’ignore, mais sa femme regrette déjà son geste. La seconde, c’est qu’elle sait qu’elle a été injure, méchante, odieuse et tout ce que l’on veut avec sa petite sœur. La troisième, Cornelius a forcément menti, c’est évident, car sa sœur est au courant de son allergie et jamais elle n’aurait fait ça. Même si Edith trouve la benjamine trop bohème, bien moins coincée qu’elle certes, Agnès est une femme responsable. Elle n’aurait jamais oublié ça. Alors pourquoi ? Pourquoi ? Parce que l’art de faire semblant, feinter ses sentiments et créer des espacements, c’est tellement plus simple que d’accepter d’être soi-même. Edith ment comme elle respire la harpie, refuse de montrer qui elle est vraiment, une femme désireuse de recevoir de l’amour. Elle crève d’amour, la fille aînée Trelawney, implore les astres, elle, devenue une imposture d’elle-même, s’est perdue dans son propre monde. Et malheureusement, aucun fil d’Ariane pour la sortir du propre labyrinthe qu’elle s’est construite d’année en année. Tous l’ont abandonné, mais peut-on leur en vouloir ? Bien sûr que non. C’est donc ça, le prix à payer quand on porte un patronyme maudit.
Les mains dans son visage, elle ravale un cri, rabat ses cheveux en arrière avant de se redresser. Quelques pas vers la baie vitrée, le front posé contre lui. Est-ce qu’elle devrait… ? Les yeux clos, elle expire un long soupir. Agnès, si seulement tu savais, combien tu me manques.

Le lendemain, il fait gris en ce mois de juillet. Edith n’a guère écouté la radio, mais la BBC a annoncé qu’une tempête allait brièvement traverser la région. De la pluie, des rafales de vent sont prévues, pourtant, les anglais vont et viennent dans les rues. Edith ne fait pas exception. Elle a décidé tôt d’arpenter d’un pas décidé les pavés de Godric’s Hollow. La sorcière sait parfaitement où elle va. Son pas est rapide, après tout, elle n’a pas prévu de parapluie. C’est un risque, car le vent se lève déjà, mais elle ne veut pas faire demi-tour. Irvin doit être debout et elle ne tient pas à le croiser. Pourquoi marche-t-elle vers cet endroit ? Elle sait que c’est une mauvaise idée, que ça va mal se finir, que les voix vont se confronter, les mots, s’entrechoquer, mais elle veut prendre le risque. Il y a en elle, cette petite voix qui la pousse à agir et d’ordinaire, la blonde la fait taire trop souvent. Pas cette fois, justement, cette fois, elle a le droit à la parole, la petite voix que l’on nomme conscience.
Fais le.
Mais à quoi bon ? La beuglante est arrivée à son destinataire, le mal est fait. C’est comme recoller un pansement sur une plaie qui n’est pas cicatrisée, ça fait mal et c’est inutile. Qu’importe, fais le ! Alors elle le fait.

Sa marche rapide cesse quand elle arrive en plein cœur de Mandrake Avenue. Devant elle, la boutique. La vitrine est alléchante, avec des pâtisseries diverses qui sont exposées. Edith n’a pas mangé ce matin, comme souvent, elle ne prend pas le temps de savourer un petit-déjeuner. Un thé, un toast nature tout au moins. Sa vie manque cruellement de saveur et de couleur. Comment a-t-elle pu devenir une femme aussi aigrie ? Et voir tout ça lui ouvre l’appétit, elle qui prétend à tord qu’elle n’aime pas le sucre. Encore un mensonge, mais cela suffit ! Elle ne veut pas y penser, chasse son appétit naissant de sa tête pour tenter de regarder aussi discrètement que possible par la vitrine si elle voit la silhouette de sa petite sœur, car c’est bien Agnès qu’elle est venue voir.
Depuis combien de temps les frangines Trelawney ne se sont pas vues ? Encore moins adressées la parole ? Trop longtemps sans doute. Qu’est ce qu’elle pourrait dire à Agnès, Edith ? Elle ne sait pas, elle hésite et fait un pas en arrière. L’envie de s’enfuir se fait forte. Si forte qu’elle sait qu’elle va y céder. Comprenez que des quatre, c’est sans doute Edith qui dispose du taux de témérité le plus bras, préférant se faufiler dans les recoins et attendre, elle est la vipère qui se cache dans les hautes herbes. Son manque de bravoure, elle prétendra qu’il s’agit d’une forme de sagacité. Encore une façon détournée pour ne pas admettre sa lâcheté.
Alors, plutôt que de rentrer dans la boutique, elle se retourne sans attendre, fait volteface pour retourner sur ses pas, rentrer dans sa maison, forteresse gardienne de ses maux. Sauf que non ! Dans sa fuite sauvage, Edith a percuté quelqu’un. Elle recule d’un pas, se rattrape en posant sa main sur la vitrine. — Oh, je suis… Elle allait s’excuser, mais se fige. Son visage exprime alors à cet instant, un mélange d’effroi, de surprise et de quelque chose dont on ne saurait dire. Elle parvient à articuler difficilement le prénom suivant : — Agnès… ?

Bien sûr, le destin est cruel et particulièrement cynique avec la famille Trelawney. Sur la myriade d’habitants qui peuplent ce village, sur les sorciers qui vivent dans ce quartier, il a fallu que Edith percute celle qu’elle cherche à fuir, mais qu’elle venait voir à l’origine. Culot de la destinée qui force les choses, Edith baisse les yeux, cherche une excuse, quelque chose pour expliquer sa présence ici, chasse la conscience, la force au mutisme elle qui lui supplie de s’excuser, ouvre la bouche, veut parler, croiser brièvement le regard si saisissant d’Agnès, si semblable au sien, les mêmes traits, la même lignée, sang partagé.
Pourtant rien.
Elle ne dit rien, n’arrive à rien dire. Soumise au silence, la vipère.

(1310 w.)
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


(. . .)
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