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THE KILL

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PÉRIODE DE JEU:
SEPTEMBRE 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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la mode se démode, le style jamais. (tc)
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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
15.05.24 0:10


sujet commun

TW : propos grossophobes

La coquette a dix-neuf ans et elle est vaniteuse. Elle se croit toujours au-dessus de tout le monde, si présomptueuse. C'est son papa qui lui a appris à épater la galerie et maintenant, elle adore ça. Les soirées mondaines et les coupettes de champagne. La matriochka est éblouissante, gracieuse et puis elle en a dans la cervelle. C'est encore son papa qui lui a appris à s'en servir décemment. Alors, Natalya ressemble à ces parfaites figurines, celles des danseuses étoiles dans les coffrets à musique. Elle leur ressemble tant mais elle n'est pas comme elles. Parce que la poupée peut parler et qu'elle s'exprime on ne peut mieux. C'est qu'elle a hérité de toute l'aisance et de la prestance de @Warlock Yaxley en société. La coqueluche a tout pour elle et ce n'est pas son papa qui dira le contraire. Celui-là est complètement gaga de sa petite fille. Pour lui, elle est une merveille de ce monde et elle a fini par y croire. La jouvencelle y croit pleinement et elle ne pense pas non plus qu'on puisse lui résister, surtout pas les hommes. C'est une nymphette et elle a son succès auprès de ces types mûrs, tous beaucoup plus âgés qu'elle-même. Elle aime se faire entretenir, elle est aguichante et obtient tout ce qu'elle veut comme ça. Mais la minette n'en a pas besoin parce que sa famille est richissime. Elle est blindée et son plaisir là-dedans est ailleurs. « Profiter ? Ils ne connaissent pas ce mot-là. » Qu'elle ironise en levant les yeux au ciel. Les Parkinson sont un excellent parti, Juliet a raison mais elle n'est pas prête pour ça. Le mariage et tout le tintouin. La pourrie-gâtée veut s'amuser le plus longtemps possible. Elle veut plaire et collectionner les hommes.

Il n'y a qu'un seul homme sur cette terre qui ne souhaite pas aller plus loin avec elle, qui la rejette malgré tous ses efforts pour lui plaire. Il s'agit de @Thomas Abbott et il se tient juste en face d'elle. Il lui sourit et c'est atroce pour la favorite. Parce qu'elle a tout donné pour le séduire, parce qu'elle n'a pas mangé pendant deux jours et qu'elle a battu des cils comme une midinette. C'est le premier à lui dire non et c'est devenu obsessionnel de l'avoir pour elle. « Mais si, Juliet. Je raffole du pudding, tu sais bien. » Qu'elle grince des dents en la pinçant encore plus fort. La matriochka ne quitte pas Thomas des yeux, elle minaude et se tortille sur elle-même. Elle perd tous ses moyens quand il est là. « J'ai une envie irrépressible... De pudding. » Qu'elle susurre en se mordillant la lèvre. Avec ses grands yeux clairs et son décolleté de grande, elle l'aguiche gentiment. Sa femme est partie loin et ce n'est pas grand chose, ça ne veut presque rien dire. L'homme est flatté et ça brise le cœur de la jolie ballerine. Tu dois t'ennuyer avec ta grosse femme. Qu'elle enrage silencieusement, les joues rougies. « Le défilé était somptueux. » Qu'elle chuchote en baissant le regard. Natalya a abusé et se rattrape comme elle peut. Ses parents ne sont pas très loin et ce n'est pas digne de son rang, de dragouiller un homme marié. Alors, la valseuse s'apprête à fuir avec son amie Juliet, loin de cet homme qui la chamboule et qui lui fait faire n'importe quoi. Mais les cousues d'or sont arrêtées par la méchante dame, Madrigal Malfoy. Elle est arrivée jusqu'à elles et a attrapé sa fille vivement par le bras. Pas de pudding. La poupée ballerine ne lâche pas sa copine, se refusant à l'abandonner là, toute seule. « Plaisir partagé, Madame Malfoy. » Qu'elle répond convenablement à la vilaine sorcière. Parce qu'elle n'a pas d'autre choix que se montrer toute gentille et toute sage.

La blonde est abjecte, elle se montre insultante envers Monsieur Abbott et son affreuse nièce. Elle est imbuvable et Natalya regrette ses dures paroles à l'encontre de sa maman à elle. La douce Zorah n'est pas très loin et ça lui donne envie d'aller la voir, là tout de suite. Pour s'excuser de son attitude et lui baiser tendrement la joue. Pour la remercier de ne pas être comme cette femme-là. « Oui, des rencontres intéressantes... » Qu'elle marmonne avec lâcheté. La matriochka ne veut pas être éclaboussée par la dispute entre la mère et la fille Malfoy. C'est moche à voir et ça ne ressemble pas aux disputes entre Natalya et sa mère. Toutes les deux, elles sont beaucoup plus coincées et ne se parlent jamais comme ça. Avec tant de haine et de rancœur. « Je... Oui, d'accord. » Qu'elle bafouille lorsque Madrigal lui confie sa fille, comme une vulgaire chose. La coqueluche grimace, ne sait plus quoi dire ni quoi faire. Elle s'en veut et lance ce petit regard chagriné à Juliet. La poupée est désolée, elle s'est dégonflée et n'en est pas fière. « Je t'accompagne, beauté. » Qu'elle chuchote en lui prenant doucement la main. La valseuse l'attire un peu plus loin, en direction des cuisines où elles seront plus tranquilles. La ballerine a soif, elle aussi. Elle s'est ridiculisée devant Thomas Abbott et son épouse, elle se déteste pour ça. « C'est une vraie garce. » Qu'elle ose enfin en vidant sa coupe d'une traite.

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death eater: always pure ●
Mona Parkinson
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pronoms : she-her-elle
décade : 46 ans
labeur : éditrice (Obscurus Books)
alter ego : Patricia Brown, peintre aquarelliste
storytime : MARYAURELIUS
sang : pur, depuis toujours et à jamais, fierté portée en héritage, couronne invisible mais bien réelle
don : legilimens et animagus (hermine)
myocarde : veuve de Quintus Avery, jamais le grand amour mais il eut au moins le mérite d'être le père de ses enfants avant de disparaître tragiquement
allegeance : l'extrémisme de la suprématie sorcière en étendard, fanatisme brûlant les entrailles depuis l'enfance
particularité physique : tatouage sur l'avant-bras gauche, marque de ce sombre seigneur à qui elle a prêté serment
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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
22.05.24 18:12

Fashion is the armor to survive the reality of everyday life
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a mode se démode, le style jamais
topic commun | THÈME
Aurelius était parfaitement galant - résultat attendu d’une éducation irréprochable, distillée par des parents attentifs et des précepteurs grassement rémunérés. Le tout, sous la supervision d’une mère qui n’en était pas réellement à son coup d’essai, tant elle avait pu dès l’enfance s’occuper de ses cadets. Ce n’était d’ailleurs pas un hasard si elle avait décidé que Paulina serait la marraine de son premier-né : sa petite soeur était la femme qui lui ressemblait le plus au monde, et pas seulement sur le plan physique. À l’exception de ses deux enfants, la jeune femme était peut-être la personne dont Mona Avery était la plus fière - elle avait décidément fait de l’excellent travail.

Mary aussi avait mené sa mission de mère d’une main de maître. La sorcière aux yeux pers n’ignorait pas que son amie souffrait du tempérament de sa fille unique, mais elle attribuait une telle attitude à un mouvement de rébellion adolescente, qui finirait par passer à Meredith. Aussi s’empressait-elle de la traiter en adulte, malgré les quelques années qui séparaient encore l’enfant de sa majorité. Peut-être, de cette manière, parviendrait-elle à faire comprendre à Meredith que son comportement blessait sa génitrice - quoique, si la demoiselle avait hérité de l’un rares des défauts de sa mère, c’était cette faculté à n’entendre que les messages qui l’arrangeaient.

Quoiqu’il en fût, le quatuor parvint sans encombres aux abords de la propriété Malfoy. Le défilé était splendide, comme chaque année. Et Quintus, comme chaque année, se ferait prier pour délier les cordons de la bourse afin que sa femme puisse se vêtir décemment. Elle n’allait tout de même pas s’habiller comme une pauvresse, dans des pièces datées de la dernière décennie ! L’argument était maintes fois répété, ses protagonistes en connaissaient pratiquement les répliques par cœur. Et pourtant, les mêmes discussions auraient lieu, Mona le savait déjà.

« Sans aucun doute » répondit la brune à son amie, qui dès le défilé achevé, s’était empressée de noter les tenues des convives. Celle qu’elle lui désignait à présent habillait une parfaite inconnue - une silhouette dont Mona ne ferait la connaissance que des années plus tard, et d’une manière fort peu à son goût. « Il me semble l’avoir aperçue au bras de cet affreux Ramsay » susurra-t-elle néanmoins, en bonne mondaine dont le regard acéré ne manquait jamais une nouvelle arrivée. « Ne serait-ce pas la petite Américaine censée renflouer les caisses familiales ? » Venin déversé dans l’esgourde attentive, la dame s’empressa de se désintéresser de l’infortunée (ou trop fortunée, justement) créature pour se pencher sur les petits drames qui agitaient la prochaine génération.

« Que c’est gentil de ta part, Meredith. » Elle aurait voulu profiter de la présence de sa progéniture un moment de plus, l’interroger à son tour sur ce qu’il avait pensé du spectacle présenté par Milena et Ménélas Malfoy… Après tout, il n’était jamais trop tôt pour entraîner le regard critique d’un jeune homme, qu’elle désirait former à l’amour des belles choses, et de toutes les formes d’art qui pouvaient exister. Mais il ne lui serait jamais venu à l’idée de contredire sa meilleure amie. Et puis, si la surveillance d’Aurelius pouvait dissuader l’impertinente Meredith de commettre une imprudence, c’était pour le mieux - les Travers n’avaient guère besoin d’être davantage embarrassés socialement. Que Mary soit admise sans commentaire à une telle occasion relevait déjà de la générosité, nul ne l’ignorait - et surtout pas Mona, qui ne pouvait malgré tout s’empêcher de se réjouir de l’absence de leurs maris respectifs. Elle avait toujours trouvé Conall extrêmement ennuyeux - un rien mieux que les précédentes fréquentations de sa meilleure amie, mais tout de même… Il fallait admettre que cette dernière avait un flair plutôt défectueux en matière d’hommes. Le fait qu’elle-même souffre d’un désagrément similaire n’avait absolument aucune place dans cette discussion. « Tu as entendu Mary, Aurelius » se contenta-t-elle d’ajouter, alors même qu’elle aurait voulu lui glisser une plaisanterie, un amuse-toi tout de même, un petit rien qui l’aurait rapprochée de ce fils qu’elle sentait déjà trop éloigné à son goût.

« Il est bien davantage que cela. Tu devrais l’entendre parler, son éloquence est remarquable, et il pratique déjà couramment le français, mieux encore que moi à son âge ! » Non, Mona Avery ne tarissait pas de compliments sur son enfant - dès lors que ce dernier était suffisamment éloigné pour ne plus les entendre. C’est qu’il était terriblement mal élevé de faire rougir un adolescent, aussi dosait-elle ses mots doux avec parcimonie, en présence du principal intéressé.

« Julian, darling ! » L’arrivée de son chroniqueur mondain favori dissipa le début de conversation que les deux amies avaient initié, mais comment aurait-elle pu lui en tenir rigueur ? Julian Skeeter était l’un de ses plus proches confidents depuis l’époque de Poudlard - et ses compliments étaient bien moins rares que ceux de Mona, qui ne résistait toutefois jamais au petit plaisir de se rengorger sans prendre la peine de jouer les fausses modestes. La modestie était l’apanage des mal nés - ou des mal éduqués, ce qui dans son esprit revenait au même ou presque. « Je sais, n’est-ce pas affligeant ce que certaines osent enfiler ? Tu as vu cette pauvre Camilla Parker - on croirait qu’elle s’est drapée dans le dernier rideau de son petit salon… Une pitié, les extrémités auxquelles elle est réduite pour demeurer intéressante. »

Commérer avec Julian faisait partie de ces plaisirs dont même le mariage n’avait su priver Mona. Certes, elle répandait tout autant de rumeurs en discutant avec Mary - cela aussi était le cas depuis les premiers jours de leur scolarité. Mais ces derniers temps, lorsqu’elle parvenait à accaparer son amie pour un instant, c’était d’elle qu’elle désirait parler, de Mary uniquement. De ce qu’elle ressentait, ce qu’elle désirait, ce qu’elle imaginait. Le reste du monde attendrait.

La brune apprécia l’effort visible que fit Julian pour s’intéresser lui aussi à l’autre membre du duo qu’elles formaient. Une grâce dont Mary semblait assez peu consciente - sans doute était-elle préoccupée par d’autres sujets, des sujets que Mona elle-même brûlait d’aborder afin de pouvoir alléger le fardeau qui pesait sur les épaules de son amie… Aussi la dame Avery vola-t-elle au secours des mondanités, conversant pour deux. « Et le croirais-tu, si je te dis que nous n’avons eu nul besoin de nous concerter, mon cher Julian ? Mais tu as raison, Mary est absolument ravissante ! Ne sois pas ridicule, voyons : Meredith est une enfant parfaitement raisonnable, as-tu remarqué d’ailleurs qu’elle était extrêmement jolie aujourd’hui ? L’influence vestimentaire de sa mère… Et il semblerait qu’Aurelius et elle s’entendent comme larrons en foire » glissa-t-elle en feignant l’innocence, peu encline à calculer le pourcentage de vérité de ses propos.

« Mary me disait justement… Que disais-tu, ma chère ? Une collection superbe, n’est-ce pas ? Beaucoup de légèreté, et juste assez de douceur pour rester dans la lignée de la Maison, malgré ces coupes assez… novatrices ? » Son ton se fit interrogateur, signalant son désir de ramener Mary à l’instant - et surtout à la conversation - présent. « Un grand cru, sans aucun doute, malgré peut-être certaines excentricités ? Mais toi, Julian, quel est ton avis sur la question ? » relança-t-elle, constatant que sa meilleure amie semblait davantage préoccupée par les péripéties de leurs adolescents que par la discussion des adultes.



résumé
Mona discute avec  @Mary Travers-Flint  et juge la tenue et le mariage de  @Primrose Macnair ; elle manque une occasion d’être proche d'@Aurelius Avery  mais est ravie de le voir s’éloigner en compagnie de  @Meredith Travers. @Julian Skeeter rejoint le duo et Mona discute avec lui du défilé auquel ils ont assisté - tout en tentant d’attirer l’attention de Mary sur ladite discussion.

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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
29.05.24 14:46
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a mode se démode
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Les yeux de Meredith se mirent à briller quand sa mère l’autorisa à aller saluer Dolores. Elle avait eu les bons arguments pour la convaincre et maintenant elle trépignait d’impatience pour s’enfuir loin d’elle bien qu’elle n’en montra rien. Un peu de tenue dans ce lieu où elle serait probablement examinée sous toutes les coutures, et sa mère ne tolérerait pas le moindre écart de comportement. Alors elle faisait tous les efforts du monde pour obtenir ce qu’elle désirait sans faire la moindre vague, mais par Merlin ce n’était pas facile pour l’adolescente. Si avoir un comportement exemplaire à l’école était un jeu d’enfant au point qu’elle venait d’être nommé préfète de sa maison, en dehors de l’école c’était une toute autre histoire. Elle acquieça pour signifier à sa mère qu’elle se souvenait de ce qu’elle avait dit et commença à s’éloigner. Du coin de l’œil elle vit Mary retenir quelques instants Aurelius. Elle était assez loin pour soupirer, elle allait avoir un chaperon. G.E.N.I.A.L. Elle attendit quelques secondes que le garçon la rejoigne pour entamer son chemin vers sa meilleure amie. Elle ne posa aucune question sur ce qu’avait pu dire sa mère, elle la connaissait assez pour deviner les tenants et les aboutissants de sa requête. Et comme elle n’avait rien à lui dire, elle resta silencieuse.

Mais Meredith n’eut pas le temps de s’approcher que Dolores s’échappa, lui lançant un regard navré. Cela stoppa la jeune sorcière dans son élan. Que se passait-il ? Elle connaissait assez sa meilleure amie pour savoir que quelque chose n’allait pas. Elle jeta un coup d’œil au groupe dont venait de s’éclipser la Abbott. Des adultes et des jeunes sorciers, aux vus des chevelures claires probablement des Malefoy. Meredith fulmina intérieurement, elle respira profondément. Certes elle ne devait pas s’éloigner mais son amie avait besoin d’elle. Tant pis pour Mary. Elle emboita alors le pas de sa meilleure amie, sans vraiment calculer Aurelius. Allait-il la suivre ? La sermonner parce qu’elle s’éloignait ? Qu’il fasse, elle n’en avait cure.

Elle poussa la porte par laquelle Dolores avait disparue, espérant qu’elle ne soit pas aller plus loin.
« Dolly ? »

Elle tendit l’oreille, attentive aux moindres bruits qu’elle pourrait entendre. Elle entendit quelqu’un pleurer, sans aucune doute la Gryffondor. Elle la rejoignit sans traîner et la prit dans ses bras en silence pour la consoler, lui apporter un peu de réconfort. Elle n’aimait pas voir sa meilleure amie dans cet état.

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décade : 26 ans. Il y a bien longtemps pourtant que la jeunesse et l'innocence ce sont envolées. La beauté n'est que surface. En dessous tout est brisé, les rêves se sont envolés.
labeur : Longtemps femme au foyer, Primrose a récemment été engagée en tant que chargée mode de Mary Travers-Flint, ce qui est aux yeux de la jeune femme, un immense privilège ainsi qu'une nouvelle porte vers sa liberté.
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myocarde : Mariée depuis six ans à Ramsay Macnair. De vingt ans son aîné, l'époux s'est révélé être aussi terrible que la Barbe-Bleue. Mariage sans amour, mariage de devoir, il en sera de même pour sa vie.
allegeance : Son mariage voudrait que sa loyauté aille à son mari, aux Macnair. Aux mangemorts dont son mari essaye despérement de faire partit. En vérité Primrose n'a d'amour que pour ses fleurs.
particularité physique : Derrière le joli visage de poupée sont dissimulés les marques de violence de son mari.
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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
17.06.24 21:12

Ladies with an attitude Fellas that were in the mood Don't just stand there, let's get to it Strike a pose, there's nothing to it
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A MODE SE DÉMODE
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Elle ne se sent pas à l’aise dans cet océan de belles toilettes et de titres remontant à l’époque d’elle ne sait quel monarque britannique. Elle ne connaît presque personne et elle sent le regard de Ramsay sur elle : elle n’ira nul part sans sa permission. Prim a envie de hurler, de fuir. Ce n’est pas elle tout ça, elle n’a pas envie de faire partie de ce monde fait de d’or et d’hypocrisie et pourtant elle le devra, elle n’a pas le choix. Encore faut-il espérer que le nom des Macnair brille autant que celui des Malfoy ou des Black un jour, que la boue et le sang qui enlisent blason de sa nouvelle famille soient lavés, qu’il s’élèvent aussi haut que les grands noms qui dégustent champagne et petits fours en cet instant même car on ne peut pas dire que Ramsay ou ses frères ne brillent pas leur intelligence ou finesse d’esprit. Elle même doute pouvoir y parvenir mais elle essaye, si elle peut jouer le rôle qu’on attends d’elle, peut-être que les Macnair pourront espérer êtres reçus dans d’autres événements de la sorte à l’avenir.

Ses divagations sont interrompues par l’arrivée d’une personne dans son espace personnel. Avant qu’elle ne puisse comprendre quoi que ce soit, une coupe de champagne lui est remise entre les mains, de manière un peu brutale. Elle n’a pas le temps de se formaliser de quoi que ce soit, de protester, d’ouvrir la bouche que celle qui vient de lui remettre la coupe lui adresse des reproches avant de se présenter. Bien trop décontenancée pour tenter de se défendre, l’américaine fixe son verre quelques instants avant de poser un regard intimidé sur la femme qui lui fait face.

Une beauté qu’elle pourrait qualifier d’hautaine, presque froide et surtout fatale dans cette magnifique robe rouge, qui la regarde durement, comme si elle était une enfant venant de commettre une grosse bêtise. Je n’ai rien fait pourtant. Elle veut fuir mais comme vient de lui faire remarquer Solène Bulstrode ou plutôt Abbott, il serait impoli de ne pas décliner son identité.

« Primrose Macnair, enchanté de vous rencontrer Mrs Abbott. »

C’est bien tout ce qu’elle peut dire à son propre sujet. Le nom Macnair parle plus qu’une ribambelle d’autres titres. Entre ses doigts, la coupe de champagne tourne lentement. Elle devrait en boire. Ramsay ne lui a pas interdit après tout et peut-être qu’elle en aura besoin pour supporter le reste de la journée. Elle s’octroie une gorgée, avant de reprendre d’une petite voix.

« C’était un beau défilé tout à l’heure, la maison Malfoy peut être fière de son talent. »

Voilà pourquoi elle a été choisie, tel est son rôle désormais, entretenir ce genre de conversations en souriant sans sincérité dans un océan de vipères. Mais comme elle craint de ne pas être à la hauteur elle se tait en espérant que son interlocutrice accepte le compliment, qu’elle la laisse même. Elle est apeurée, un petit bourgeon de rose qui ne demande qu’à éclore mais étouffé par une mauvaise herbe dont elle craint la colère si elle s’éloigne trop. La Abbott ne s’éloigne pas, elle a toujours ce regard qui semble contrarié, son regard balaye la pièce, est-elle à la recherche de Ramsay, leur présence est-elle si peu désirée ?

« Vous êtes magnifique, cette robe vous va à merveille. »

Sa voix est un filet, à peine audible mais sincère, associé à une tentative un peu désespérée d’adoucir les traits de la femme en rouge qui l’effraie un peu. Si je pouvais au moins avoir une alliée avec moi, pour quelques heures ça serait le paradis.



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sang : Sang-mêlé. Cette obsession de certaines familles pour la pureté du sang est totalement idiote à ses yeux. Moldus, sorciers, cracmols... tous ont leurs petits secrets qui ne demandent qu'à être dévoilés et il s'avère que ceux de ses grandes familles au sang-pur sont beaucoup plus croustillants que les autres. Il n'y a rien de plus jouissif que de voir ces mines hautaines perdre de leur superbe devant une liaison ou un détournement de fond révélé.
myocarde : Marié depuis de longues années à Cynthia Skeeter. Un amour sincère les unis malgré quelques incartades de Julian. Incartades professionnelles comme il les appelle, quand le scoop mérite une nuit passée entre d'autres draps que les siens. Le couple a attendu de longues années avant de pouvoir devenir parents d'une magnifique petite Rita. Petit trésor de son père, princesse chérie à qui il ne peut rien refuser.
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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
27.06.24 18:53

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A MODE SE DÉMODE
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Il ne prend pas ombrage du silence de Mary face à ses compliments : il n’y a jamais eu d’amitié entre eux et il lui a suffisamment consacré d’articles peu flatteurs pour enterrer tout espoir d’entente future, Mona est là et c’est tout ce qui compte : elle au moins apprécie ce qu’il a à dire, reconnaissant son génie journalistique depuis leur première rencontre, une des nombreuses raisons expliquant son exclusion de ses articles les plus acerbes, en partie, car au-delà de ça, elle est une amie très chère qu’il refuse discréditer d’une quelconque manière.

En moins de temps qu’il n’en faut pour dire quidditch, Mona lui raconte déjà des ragots, déverse ce venin qui la caractérise sans hésitation ni malaise. Sourire en coin, Julian écoute la critique à l’égard de Camilla Parker, ne pouvant qu’approuver le manque de goût de la sorcière.

« Comment a-t-on pu la laisser entrer ? J’imagine qu’elle doit son entrée au greluchon qu’elle fréquente. Quel dommage de voir tout cet argent gaspillé pour ces guenilles, Ménélas Malfoy est pourtant un homme de goût, j’espère que son coeur ne va pas lâcher en l’apercevant. »

Le ton faussement inquiet mais le sourire sincère, Julian sait qu’il ne manquera pas de consacrer quelques lignes à cette Camilla, peut-être cette dernière y réfléchira à deux fois avant de s’habiller la prochaine fois.

« Les grands esprits se rencontrent mes chères et vous avez toujours eu le goût pour les belles choses, je ne suis pas étonné par ce que tu viens de m’avouer – son regard glisse vers les adolescents, sages d’apparence, mais Julian est bien placé pour savoir qu’il faut se méfier de l’eau qui dort et il doit le reconnaître, il ne peut s’empêcher de taquiner un peu Mary – elle est ravissante, un vrai bijou – la remarque de Mona ne lui échappe pas – elle doit faire tourner beaucoup de têtes ou une en particulier ? »

Connaissant son amie, la perspective d’une alliance prenant la forme d’une robe blanche et d’alliances pour les deux jeunes gens trotte sûrement dans sa tête. Après tout il l’avait vu jeter son dévolu sur Quintus Avery lors de leurs années à Poudlard et elle portait désormais son nom : peu importe le niveau d’entente des deux adolescents, quand Mona voulait quelque chose, elle l’obtenait et si Mary s’alliait à elle, Meredith et Aurelius devraient probablement aller s’exiler dans une galaxie très très lointaine pour échapper à leurs plans.

« C’est très moderne en effet, Ménélas a toujours su s’adapter au temps qui change, voilà qui devrait plaire aux nouvelles générations. C’est justement dans ces excentricités qu’il a su faire honneur aux origines de sa maison, certaines robes sont clairement inspirées par la mode française du dix-huitième siècle. Voilà une chose que nous pouvons leur envier. »

Ses goûts en matière de mode ne sont pas aussi sûr que ceux des dames en face de lui mais bien plus que de certains hommes qu’il côtoie quotidiennement, désespérants de tristesse et de banalité, aussi ne craint-il pas d’affirmer son avis, bien qu’en cet instant, seul Mona semble l’écouter, Mary étant apparemment bien décidée à l’ignorer ou bien trop distraite par la petit remarque concernant les potentielles bêtises de sa fille.  


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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
27.06.24 23:58
TOPIC COMMUN

L'élégance suprême, c'est celle qui se voit et celle qui vous va.
L
a mode se démode, le style jamais.
L'envie d'user un langage peu florissant et loin d'être très respectueux vient à l'esprit quand cette sott~ agréable jeune fille le dédaigne au plus haut point. Quelle impétueuse, impertinente jeune demoiselle qui ne connait nullement les bonnes manières. Heureusement qu'Aurelius sait qu'il est parfait, mademoiselle Travers aurait pu le faire douter. Ils arrivent bien vite au défilé des Malefoy. Il n'en a pas trouvé autant d'attrait que mère, visiblement. Ce sont juste des tenues légèrement différentes, pour ne pas dire majoritairement semblables à bien d'autres. Peut-être que la fibre de la mode n'appartient qu'aux ladies ? Aurelius n'en voit véritablement aucun attrait. Certes, c'est sa mère qui lui prépare ses tenues lorsque vient de telles soirées. Poudlard et leur uniforme disgracieux ne rendent pas justice au style ou à l'attrait de ce dernier. Heureusement que mère est là, il serait la risée de la soirée dans le cas contraire. Quoique, un rien habille Aurelius. C'est qu'il est beau, le jeune adolescent. Bien sûr, pour la soirée, il consent à laisser sa place à mère, Mary et... Avec une réticence certaine, Meredith. Cette dernière, c'est simplement par pure politesse. Il ne faudrait pas qu'elle se sente froissée. Semble-t-elle avoir un ego fragile ou ne semble-t-elle n'en avoir aucun finalement. Pour se comporter de la sorte à Poudlard... Cela est fort malheureux. Elle est la fille de Mary Travers, un standing si impressionnant pour donner... Cette chose. Fort heureusement pour elle, elle est née en tant que sang-pur. Il n'aurait pas été aussi clément si cela n'avait pas été une vérité absolue.

Lorsque Meredith vient de parler d'avoir aperçu Doll, je l'appelle comme je le souhaite, et elle a autant de charisme qu'une poupée, il l'avoue, ce n'est pas de sa faute si un cognard a malencontreusement fait un frontal avec son visage. Hum ? Aurelius tenait la batte ? Possible. Mais comme sus-dit, c'était fort malencontreux comme accident. Enfin, il se dit toutefois que cela ne fait qu'une année qu'il est devenu batteur des Serpentard, il manquait d'expérience voilà tout. Il est évident qu'un incident ne saurait se reproduire... Soit, il vaut mieux éviter d'approcher la poupée de trop près, certaines semblent associées à Médusa tout le monde est de pierre face à leur pseudo beauté, Doll leur a sans doute inspiré une telle idée avec son visage de polytraumatisé, porteur d'un terrible handicap : la laideur. Sang-pur ou non, elle n'en reste pas moins hideuse. Certes, Aurelius n'est guère objectif mais, sérieusement, la perfection peut-elle réellement faire une erreur de jugement ? Il écoute la conversation entre mère et Meredith avec peu d'intérêt, bien qu'il s'efforce d'écouter.

Il pense qu'il serait toutefois judicieux de ne pas s'approcher de Doll. Aurelius désire passer une bonne soirée. Quand il entend la demande de Meredith, celle qui l'implique sans que quiconque lui demande son avis, il entend sa petite voix lui murmurer C'est mort. Précédé d'un Oh non, pas elle. Pourquoi a-t-il fallu que Meredith soit amie avec cette créature immonde ? D'entre toutes les amies qu'elle aurait pu se faire, pourquoi elle ? Il n'aurait clairement dû venir... Bien sûr, Mary Travers, dans sa grande bonté, accepte que sa fille et accessoirement lui-même aillent rejoindre Doll. Quelle idée. Désire-t-elle être la cause d'une guerre ? Pourtant Aurelius ne parle guère. Non, il n'ose pas. Que dire ? Ce serait une très mauvaise idée, j'ai des envies de meurtre en voyant une face aussi repoussante. Il s'est permis de commenter le comportement de Meredith, il ne saurait être la cause de paroles aussi déplacées. Pour autant, rien ne lui interdit de les penser. C'est donc avec un sourire charmant, qu'il répond à sa mère.
-Cela sera avec plaisir. Meredith et Dolores sont une compagnie fort... Plaisantes.
Ces mots lui ont presque arraché la langue tellement le mensonge était fort contenu et le venin bien caché.

Aussitôt dit, sans tarder, instantanément elle a de l'entrain que pour ce qu'elle veut bien... Meredith quitte la petite assemblée. Aurelius, la mort dans l'âme, s'apprête à la suivre, mais de quelques mots, madame Travers l'arrête. Se retournant vers celle qui l'a alpagué, Aurelius est investi d'une grande mission. D'une grande mission ?! D'un gros piège surtout ! Déjà qu'il va devoir supporter cette insupportable petite pes~ personne à la prestance inégalée, en plus, il va devoir la surveiller ? Elle qui a un an de plus que lui -mais elle n'en est pas plus mature pour autant, il est bien vrai-. Aurelius, un sourire collé sur le visage, répond simplement.

-Je ferai au mieux, madame Travers.
Mais allons bon, il est évident que c'est une tâche impossible à accomplir. Mais il fera au mieux, bien qu'il est évident qu'il ne promet nullement d'y arriver. Sa soirée est fichue de chez fichue, en rejoignant Meredith, cette gar~ garnement à la beauté sensationnelle, il croise du regard un ami. Ami qu'il ne pourra pas rejoindre puisque apparemment, il doit jouer les chaperons d'une demoiselle...  Soupirant, il marche rapidement afin de la rejoindre. Elle a fait au moins l'effort de l'attendre... Il remarque non sans mal qu'elle suit Dolores et ils finissent par entrer dans une pièce.

Gnegne, promis je ne ferai pas de bêtises ou autres. C'est ça et lui, c'est un cracmol ! Aurelius, cela ne lui viendrait jamais à l'esprit de dire pareilles paroles, LUI. Parce que tout le monde sait que le gentleman qu'il est est ir.ré.pro.cha.ble. Pour ce qui est de Meredith Travers, par contre... C'est une tout autre histoire. Enfin bon, cela ne change pas de Poudlard.

Soupirant une énième fois, Aurelius rejoint Meredith. Il ouvre la porte pour retrouver... Une Doll en pleurs. Mais quelle pleureuse. Elle ne pouvait pas faire cela plus tard ? C'est-à-dire jamais de préférence ? Et voilà que Meredith se précipite dans ses bras pour venir la consoler. Tss. Fermant la porte pour laisser place à une forme... Plus que suffisante d'intimité -c'est surtout pour ne pas être aperçu en compagnie d'une pétas~ personne particulièrement agréable et une vraie chouineuse-. Bien qu'avant de fermer la porte, il se permet un regard à Mary, hochant la tête pour expliquer que tout va bien même si sa fille est hors de ligne de mire. Restant contre la porte, adossée à cette dernière, il attend simplement les bras croisés, éprouvant un terrible ennui. Pourvu que cette comédie se termine vite, s'il voulait assister à une pièce de théâtre, il n'aurait eu aucun mal à se trouver des places à la première rangée ! Et pourtant, le voilà, devant un spectacle gracieusement offert dont il ne doit pas débourser le moindre gallion. Cela reste, selon lui, une pure arnaque. 
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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
02.07.24 19:16
La mode se démode, le style jamais.
juillet 1951, Maison de mode Malfoy, Londres.
● ● ●
Mon amie suivit mon regard et bientôt, la fluette jeune femme fut détaillée de la tête aux pieds. Bien plus qu'une robe, ce fut à la fois sa situation maritale, sa fortune, ses origines et sa notoriété qui furent mis sur la table des commérages.C'est donc la nouvelle épouse Macnair...mh, intéressant.commentais-je en mettant un visage sur un nom, coupe portée jusqu'aux lèvres. A la réflexion, c'est vrai qu'elle avait une allure d'Amerlote et en tant que tel, ne semblait pas vraiment être à l'aise dans ce haut-lieu de la vie Londonienne. Ne s'improvise pas lady qui veut, et même si les goûts vestimentaires sont honorables, l'habit ne fait pas le moine. Les Macnair ont toujours bénéficié d'une réputation et d'une fortune douteuses et si visiblement, ils en étaient réduits à aller battre le rappel outre-atlantique, c'est que leur situation se révélait être plus que préoccupante.Pauvre femme...fis-je, sans préciser le fond de ma pensée. La sorcière venait d'être apostrophée par ma cousine,  @Solène Abbott, et nul n'était donc plus en mesure de savoir si je parlais de la lignée Macnair ou des ennuis que je sentais poindre à l'horizon. Lorsqu'une petite-fille de Milena Malfoy vous tombait dessus de la sorte, ce n'était jamais sans raison et si je n'avais pas d'autres sombrals à fouette, sans doute aurais-je profité de ce spectacle plus avant.

Je regardais Meredith partir, ma main se crispant sur le pied du verre : Et merci, c'est pour les trolls ? incriminais-je en soulignant l'impolitesse de ma fille. Faites plaisir à un baudet... Décidément, il semblerait que toute l'éducation de l'adolescente soit à revoir, du b.a.-ba de la politesse aux rudiments vie en société. Je n'avais pas échoué : c'était elle qui refusait d'apprendre ! Peut-être devrais-je encore serrer davantage la vis ? Je n'en doute pas.glissais-je au jeune Aurélius, alors chargé de la suivre à la trace pour lui éviter les faux-pas incommodants.

En parlant de faux-pas, ce cher @Julian Skeeter nous avait malheureusement rejoint. Le choix des invités n'était plus ce qu'il était, et si j'avais eu mon mot à dire, aucune encre n'aurait été gaspillée en pareilles inepties. Evidemment il avait été accueilli à bras ouverts par Mona, et évidemment il semblait maintenant impossible de dissocier les deux comparses. Pour ma part, j'avais mieux à faire que d'écouter les calomnies du "journaliste". J'avais suffisamment eu à les supporter ces dernières années pour y être obligée aujourd'hui. Nous étions censé nous divertir dans ce genre d'évènement, et non pas endurer l'instant comme un filet du diable laissé en plein soleil ! Dissipée au possible, je percevais quelques bribes de leur conversation enthousiaste, le regard suivant le parcours des héritiers jusqu'à la pièce voisine : Et le croirais-tu, si je te dis que nous n’avons eu nul besoin de...se l'avouer...Mais tu as raison, Mary est absolument ravissante...vous avez toujours eu le goût pour les belles choses, ma chère...oui elle est extrêmement jolie aujourd’hui, un vrai bijou...elle doit faire tourner beaucoup de têtes ou une en particulier ?...voilà qui est parfaitement raisonnable...nous pouvons vous envier.Pardon ?raccrochais-je de manière inopinée, peu certaine de ce que je venais d'entendre. Je les observais tour à tour, ayant définitivement perdu nos enfants de vue, ainsi que le fil de la conversation. Distraite ? Si peu...troublée ? Peut-être bien. Pinçant les lèvres, je regardais le calepin du Skeeter, souhaitant ardemment ne pas voir mon nom y être mentionné, sous aucun prétexte que ce soit. J'avais bien assez fait la une de la Gazette ces derniers temps, au moins suffisamment pour en être lassée. Il n'y avait plus la place pour quelques autres ragots que ce soit, et la fouine ferait bien d'aller jeter son dévolu ailleurs s'il ne voulait pas que j'en vienne à user de mes relations. Le département de la justice magique était vaste et il y avait fort à parier que dans les nombreux bureaux, il reste au moins un agent qui se montrerait intéressé pour compromettre les écrits et la réputation déjà chaotique de Julian Skeeter.


Résumé du post + A savoir :
Mary continue de cancaner sur @Primrose Macnair avant de voir qu'elle se fait attraper par une @Solène Abbott courroucée. Ici, le spectacle est partout !
Elle est ensuite occupée à surveiller les petits ( @Aurelius Avery & @Meredith Travers ) et écoute à peine la conversation qui se déroule entre @Mona Parkinson et @Julian Skeeter : ce qui fait qu'elle ne prend que des bribes et comprend tout de TRAVERS (boum-tss). Confuse, elle les regarde alors d'une drôle de manière : après tout, cela ne serait pas la 1ère fois que ces deux-là complotent quelque chose !

NB : En 1951, Mary n'est pas encore Ministre. Elle occupe le poste de Directrice du Département de la Justice Magique (le poste que reprendra Silas juste après). Conall Travers (son époux) est encore emprisonné à Azkaban et de ce fait, elle lui est encore mariée.

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particularité physique : tatouage sur l'avant-bras gauche, marque de ce sombre seigneur à qui elle a prêté serment
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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
27.07.24 18:34
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L
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topic commun | THÈME
« Heureusement pour lui, Ménélas est d’une constitution de Titan : il nous enterrera toutes et tous ! » s’esclaffa-t-elle bruyamment - mais toujours avec une distinction digne de son rang.

Merlin tout-puissant, qu’elle appréciait ces commérages partagés avec son complice de toujours, ce cher Julian Skeeter à la plume aussi affûtée que sa langue de vipère… Pas de doute, Serpentard lui-même devait être fier de cet homme, aussi parvenu qu’il soit. Car, pour autant qu’il fût son meilleur comparse de persiflages, Julian n’en demeurait pas moins l’un de ces sorciers à qui le sort avait dénié conférer une auguste naissance. Triste condition, la mixture dont son sang était le produit n’aurait jamais pu satisfaire une demoiselle aussi ambitieuse que Mona Avery. Pourtant, cette dernière avait plus d’une fois regretté que le très pur mais très ennuyant Quintus, qui lui servait désormais de mari depuis vingt ans, n’ait pas une fraction infime de l’esprit de son actuel compagnon de conversation.

Que ce dernier en vienne à complimenter l’apparence de Mary et de Meredith au passage lui faisait d’ailleurs fort plaisir. Il était maintes fois arrivé que ses deux comparses ne puissent trouver aucun terrain d’entente, forçant Mona à faire des choix cornéliens pour leur conserver à chacun une place dans son emploi du temps. Elle évitait d’ordinaire de les rencontrer ensemble, mais lors de ce genre d’événements, une certaine souplesse sociale était de mise.

« Je ne crois pas qu’elle ait déjà eu de prétendant officiel » glissa la brune à l’oreille de Julian. Constatant le désintérêt manifeste que prêtait Mary à leur conversation, alors même que le journaliste servait ses meilleures politesses sur un plateau, Mona inspira sèchement.

Était-elle vexée ? Pardi oui, elle était vexée ! Outragée, même. La vexation ne suffisait pas à couvrir le quart du tiers de son indignation ! Non seulement elle faisait l’effort d’inviter Mary à lui servir de cavalière… Non qu’il s’agisse là d’un réel effort physique. Mais voilà, Mona Avery était vexée comme un Veracrasse et sa mauvaise foi enflait en conséquence de cette blessure infligée à son amour-propre. Parce que Mary, non contente d’être conviée en tant que cavalière pour cette occasion mondaine dont l’aurait en d’autres circonstances privée la disgrâce maritale dont elle souffrait, Mary donc se donnait beaucoup de peine pour l’ignorer. Et ça, c’était tout bonnement insupportable. Plus encore que d’être insultée ou vilipendée - elle savait son retors de petit frère trop capable de telles vilenies pour n’avoir pas endurci sa carapace face à ce genre d’attaques - la sorcière aux yeux pers ne pouvait tolérer d’être ainsi invisibilisée.

Et que l’on manque ainsi de respect à Julian… Certes, c’était là un facteur secondaire, mais il ne pouvait être entièrement occulté. Mona était un soleil autour duquel certains astres gravitaient, qu’ils et elles s’en rendent compte ou non. Et si certaines planètes croyaient pouvoir se soustraire à cette orbite… Non. C’était tout simplement hors de question.

« Il faut dire que le sort de son père pose sur l’avenir de la petite une ombre certaine… » murmura-t-elle sur un ton plus bas encore. Il eût été du plus mauvais goût de laisser une telle évocation s’aérer à haute voix - n’avait-elle pas justement invité Mary à lui servir de cavalière pour lui éviter une disgrâce sociale peu enviable ? Si. À bien y réfléchir, Mona était la bonté faite femme. La modestie, également. Aussi ne donna-t-elle au chroniqueur mondain aucune autre miette de confidence à se mettre sous la dent, tant cette mince trahison relevait déjà du coup de couteau dans le dos de celle qu’elle nommait pourtant sa meilleure amie.

Mais, on l’a mentionné, Mona Avery détestait être ignorée.

« Julian me disait simplement que Ménélas s’est une fois de plus surpassé. Je pensais d’ailleurs l’accompagner pour se joindre à nous, histoire de le féliciter pour cette nouvelle collection - et si, au passage, je parvenais à lui faire promettre de me garder l’une ou l’autre exclusivité… Je ne dirais pas non ! »

Elle en gloussait presque de plaisir, se rengorgeant déjà de l’effet supposé qu’elle ferait lors de futures soirées. Dans une robe de satin ou de soie, peut-être l’avant-dernier modèle montré au cours du défilé, celui qui mettait si avantageusement en avant les courbes de la mannequin… Oui, la teinte verte lui avait toujours merveilleusement convenu au teint. Et, si sa petite-nièce le lui demandait, comment Ménélas pourrait-il refuser ?

« Mais tu as l’air toute distraite, ma chère… Qu’est-ce qui te chiffonne ainsi ? »

Toute vexée ou intéressée qu’elle fût, Mona ne pouvait décemment en vouloir bien longtemps à sa meilleure amie. Aussi prit-elle son plus bel air inquiet en se tournant d’un pan vers sa cavalière d’un soir, délaissant un temps ce pauvre Julian.



résumé
Mona joue les équilibristes, tentant de converser à la fois avec @Julian Skeeter et @Mary Travers-Flint . Elle propose qu’ils aillent ensemble féliciter le styliste à l’origine du défilé, espérant par la même occasion faire main basse sur un modèle exclusif.

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pronoms : féminins.
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : éprise, le cœur offert à une belle incendiaire venant d’Irlande, prête à tout pour vivre son histoire même si cela fait d’elle une traîtresse à son sang.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
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(#) Re: la mode se démode, le style jamais. (tc) ●
08.08.24 17:08

le diable s’habille en prada, sirote du champagne et gambade la tête haute avec son sac à main signé hermès.
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Madrigal est affreuse. Elle est aussi rigide qu’une branche de chêne et aussi venimeuse qu’une mygale. Ses piques sont pires que des poignards que l’on enfonce dans la peau et ils semblent faire leur petit effet. Juliet lance une œillade en direction de la fille Abbott. Elle est décidément fragile celle-là, qu’elle pense en la voyant détaler comme un lapin. Si elle ne se remet pas des quelques propos de sa mère, Juliet ne saurait imaginé ce que Dolores va advenir plus tard. Une petite créature encore plus fragile ou va-t-elle enfin prendre son envol ? Prendre son envol, justement, Juliet aimerait bien, mais l’hirondelle est piégée dans une cage. Une cage dorée certes, mais une cage quand même et sa mère prend grand soin de s’assurer que le verrou est solidement fermé, inviolable. Une belle petite princesse prisonnière dans son donjon qui attend un prince pas si charmant pour venir l’emmener dans un autre donjon, un autre prison. Plus Juliet y pense, plus elle se refuse à cette éventualité. Elle croit, non, elle sait que son avenir se trouve loin d’ici, loin de ces grandes cérémonies pompeuses. Oh, non pas qu’elle ne les apprécie pas, elle y a fait ses premiers pas dès le plus jeune âge, mais la blonde se sent de plus en plus en décalage avec ce monde. Ce qui est important lui semble ailleurs et surtout, très très loin de sa mère.
Sitôt Madrigal loin d’elle, la blonde saisit le bras de Naty et l’entraîne hors de la salle de réception. Juliet respire à nouveau et si son visage ne laisse rien paraître, ses yeux parlent pour elle. C’est comme si un voile venait de se déposer dessus. Une ombre survole Juliet Malfoy et la rend plus sinistre, plus effacée aussi. Elle laisse échapper un profond soupir d’exaspération, c’est tout ce qu’elle parvient encore à exprimer. Pas de pleurs, cela fait bien longtemps que Juliet a cessé de pleurer à cause du comportement malsain et toxique de sa mère. À croire qu’à force de goûter chaque jour à ce poison, son corps a développé tout seul une sorte de remède. Étrange et intéressant pour la jeune potionniste.
— Tu vois commence-t-elle en continuant de se diriger vers les cuisines
— Ta mère est un ange tombé du ciel à côté de la mienne. C’est une évidence. Zorah n’a strictement rien à voir avec Madrigal et d’ailleurs, même au sein de sa propre famille, cette-dernière n’est guère appréciée.
— Ma tante ne s’entend pas avec elle et je ne te parle pas de mon grand-père qui la tolère à peine. Ma mère n’aurait jamais dû avoir des enfants. Certitude difficile à entendre, mais acquis dans l’esprit de la blonde qui s’arrête enfin. Elle lève les yeux vers Natalya quand elle l’entend jurer entre ses dents. Un léger rire s’échappe des lèvres de Juliet. — Et dire qu’elle t’adore Si seulement elle savait, sa mère, ce que pense vraiment la ballerine d’elle. Ça l’amuse beaucoup Juliet et elle doit dire qu’au jeu des hypocrites de la caste des sang-purs, Natalya excelle bien plus qu’elle. — Et encore, je te trouve soft. Madrigal n’est pas une garce, Madrigal est pire, mais sa fille va retenir le flot d’insultes et d’adjectifs particulièrement péjoratifs et grossiers qui lui viennent à l’esprit par respect pour la femme qui l’a quand même mise au monde.

— Viens, allons boire quelque chose, n’importe quoi, oh ! Je sais, du champagne ! Car avec le champagne, tout va.
Et Juliet ne peut pas s’empêcher de rire tandis qu’elle entre dans les cuisines. Le rire est le meilleur des remèdes comme sa mère. Ça, elle se le promet, Madrigal ne l’aura pas. Et sitôt les portes des cuisines poussées que les elfes de maison, vilaines petites créatures hideuses se figent. L’un d’eux approche, est-ce le chef ? Est-ce que les elfes de maison ont une sorte de hiérarchie parmi eux ? Juliet l’observe. La créature s’incline si bas que son long nez pointu touche presque le sol. Il va couiner de sa petite voix, mais la blonde lui coupe la parole avant — Ne vous occupez pas de nous, nous venons simplement chercher un rafraîchissement. Et sans attendre une quelconque réponse, Juliet traverse les cuisines et approche des bouteilles. Elle les observe les unes après les autres avant d’en prendre une et de faire demi-tour, non sans saisir au passage deux flûtes, toujours en compagnie de Naty. — C’est un millésimé, mon grand-père en faisait l’éloge l’autre jour et tant qu’à faire, j’ai pris un magnum. Elle hausse les épaules. — Allons savourer ça loin de ta mère, loin de ma mère et tu me parleras un peu plus en détail de cet endroit où tu rencontres des hommes… Non pas que cela intéresse Juliet, dans les faits, les hommes ne trouvent guère d’intérêt à ses yeux, elle le sait, quelque part au plus profond d’elle, ses préférences ne sont pas dans la norme, mais sa curiosité prend le dessus et des secrets de Natalya Yaxley, elle souhaite tout savoir. Après tout, elle n’est pas née sous le signe de la sirène par hasard.

— Attends qu’elle dit alors en arrêtant de marcher. Une intersection et l’autre bout du couloir, un escalier de service avec sur les marches, la petite chose fragile, à savoir, Dolores Abbott. Juliet l’observe de loin. Elle pleure ? Est-ce sa faute ? Sans doute oui et aussi celle de Madrigal, forcément. Madrigal est très forte pour faire pleurer les petites choses fragiles. Alors, Juliet plisse les yeux. En faisant pleurer cette fille, n’est-elle pas devenue une sorte de miroir rajeunit de sa propre mère ? Elle inspire, donne la bouteille à Naty. — Je reviens. Et elle s’éloigne de quelques pas pour rejoindre la fille. Bien sûr, cette gamine encore en pleine croissance a toutes les raisons du monde de l’envoyer balader et de ne pas l’écouter, mais Juliet s’en moque. Elle le fait autant pour elle que pour la pleureuse devant elle. — Sèche tes larmes dit-elle et cette fois, sa voix est presque douce, nul venin craché par la vipère qui devient couleuvre. Elle n’a cependant pas de mouchoir à tendre à la malheureuse. — Ma mère fait souvent cet effet, mais si tu pleures et que tu te caches, tu la laisses gagner. C’est ce que tu veux ? Question rhétorique en somme, Juliet n’attend aucune réponse. Elle hésite un instant puis s’assoit à côté de Dolores. — Je reconnais qu’avec Natalya, nous n’avons pas été très… Gentilles, mais ce n’est pas contre toi. Je crois qu’on est ainsi, des garces pourries gâtées et on fait comme tous les autres, on attaque avant d’être attaqué. Ce n’était pas correct. Je te demande pardon. Elle ne se cherche pas d’excuse Juliet, simplement à redonner un peu de vitalité à cette petite, car à travers Dolores, elle se voit elle, au même âge, pleurant souvent et toujours à l’abri des regards. — On a du champagne si tu veux et assez pour trois, mais tu peux aussi retourner à la fête si tu veux. Sache que les petits canapés d’occamy sont délicieux. Ses préférés et Juliet se redresse. Elle a déjà trop fait attendre son amie. Quelques pas et un dernier regard vers la petite brune.
— Oh et tu es très belle dans ta robe. Alors sèche tes larmes. Et elle rejoint Naty. — Allons-y, le champagne ne saurait attendre plus longtemps !

Le feu éprouve l’or, la souffrance éprouve la femme, mais tu es plus forte que ça ou tu vas le devenir en tout cas, Dolores Abbott.

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16.10.24 20:46

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Tu as filé à l’anglaise, et il est déjà trop tard pour regretter ton choix. Heureusement pour toi, et pour la gracieuse petite blonde qui te tient compagnie - un peu contre son gré, mais après tout, ta présence est plutôt une chance pour cette pauvre fleur fanée, du moins tu voudrais t’en persuader - tu as été éduquée à l’ancienne : c’est-à-dire, poliment. Contrairement à cette pourrie gâtée de Dolores, contrairement à la petite Yaxley et à ses fausses innocences qui te soulèvent le cœur, tu es véritablement une grande dame, et tu sais te comporter de manière appropriée.

Tant pis pour ton époux s’il ne t’a pas suivi : c’est entre les mains de l’inconnue que tu forces une coupe de champagne, à peine assortie des salutations d’usage. « Macnair, hm ? » Le nom ne t’est pas inconnu, mais les Macnair sont d’illustres reclus, perdus sur leurs landes septentrionales, et puis ce sont des rustres… La blondinette prénommée Primrose ne correspond pas à l’image que tu t’étais faite de cette dynastie. Et puis, ne dit-on pas qu’ils sont désargentés ? La petite fleur espère-t-elle que ses charmes printaniers suffiront à attirer l'œil des maîtres de la mode sorcière ?

Ce n’est pas tout à fait illusoire, ne peux-tu t’empêcher de constater lorsque tu l’observes - lorsque tu la dévisages serait plus exact, parce que tu ne te voiles pas franchement la face lorsque tu passes en revue sa silhouette et sa tenue. Encore une qui plairait à Thomas. La pique est facile, évidente même. Ton époux a le regard baladeur, et te voilà soufflée par une vague de soulagement. Il n’a pas - encore - aperçu Primrose, bien trop occupé par… Par qui, au juste ? Comme toujours, tes pensées papillonnantes reviennent à lui. Il est la lumière qui éclaire tes nuits, le phare auquel tu brûles tes phalènes d’attentions vaines. Il faudrait toutefois t’en écarter, sous peine de sombrer.

Aussi reviens-tu à ton analyse sans pitié et sans scrupules. La petite Macnair a la bonne silhouette, et sans doute a-t-elle également l’âge des mannequins qui ont défilé plus tôt dans la journée. Ses formes menues et son visage aux traits volontaires disent un contraste que son attitude peine à mettre en mots. Elle pourrait rayonner, mais elle se cache… De qui ? De quoi ? Peut-être, tout simplement, des gens comme toi.

« Je ne m’inquièterais pas pour la fierté des Malfoy, si j’étais vous. Et je vous retourne le compliment, mademoiselle Macnair… Oh, pardon, madame. » L’alliance qui luit soudain à son doigt si fin t’inspire un soupir intérieur. Elle est mariée. Thomas ne pourrait pas la toucher s’il lui en venait l’envie. Belle, mais hors de portée : parfaite. Es-tu terriblement cynique, de placer ainsi tout et tout le monde dans des cases bien définies ? Ou es-tu simplement lucide ?

« Mais vous m’excuserez, je crois que le devoir m’appelle… Mon propre époux, voyez-vous ? » C’est à peine si tu poses la question avant de disparaître à nouveau, ta robe écarlate happée par la foule comme une tache de sang par un banc de piranhas affamés. C’est que tu as faim, toi aussi, et pas de ces minuscules canapés que l’on sert sans discontinuer. Tu as faim de lui, de sa voix et de son corps tout contre toi. Faim de ses regards langoureux et de vos étreintes infinies. Tu notes néanmoins que la petite Macnair mérite bien une recommandation à tes illustres aïeux, qui sait ? Elle ferait une fort jolie égérie, et cela ferait de toi une mécène à ton tour… Mais à celle-là, Thomas ne touchera pas.

« Dolores ? » appelles-tu, quelques instants plus tard, une fois le mari en question retrouvé et reconquis. « Allons, ne fais pas l’enfant, on rentre maintenant ! » La gamine est en compagnie de la fille Travers - une cousine éloignée, mais ne l’êtes-vous pas tous un petit peu ? C’est l’avantage de ce genre de soirées : on reste en famille. « Dis au revoir à ton amie, et rejoins-nous dehors pour transplaner, ton parrain t’attend déjà… »



résumé

Solène discute brièvement avec @Primrose Macnair et se fait la réflexion qu’elle serait parfaite en tant qu’égérie de la Maison Malfoy. Ses pensées ne cessent toutefois de revenir à Thomas et aux mille folies qu’elle veut faire avec lui, aussi décide-t-elle de ne plus s’éterniser. Elle récupère @Dolores Abbott (après le passage de @Juliet Malfoy) et transplane un peu avant la fin annoncée de l’événement.

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