temporalité du rp : début juillet, 1955
personnages concernés :   Cassiopeia Lestrange
trigger warnings : mention de meutre, de maladie et interrogatoire policier
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non
autre(s) : ///

IN FOR THE KILL - 2021-2022

Retranscription de la plume à papote numéro 18796-53 assignée à l’officier Elias Draper de la brigade policière du Ministère de la Magie britannique.

Enquête sur l’affaire « Kama » et les soupçons pesant sur Caïn Rowle. Visite au domicile de sa cousine par les officiers Draper et Johnson en charge de la collecte d’informations.  


02 juillet 1955 - 16h03 - domicile de Miss Cassiopeia Rowle Madame Cassiopeia Lestrange - Mandrake Alley - Godric’s Hollow

Officier Draper - « Miss Rowle ? »
Miss Rowle - « Madame Lestrange. »
L’interrogée semble montrer des signes d’agacement à l’erreur des officiers qui corrigent tous deux les notes dans leur calepins.
D - « Toutes mes excuses, Madame Lestrange. Officiers Johnson et Draper de la brigade policière. Vous avez un instant à nous accorder ? »
Les officiers sont invités à entrer dans le domicile de Madame Lestrange. Le petit salon dans lequel elle les accueille est empli de cartons en tout genre, un elfe de maison se tient dans un coin de la pièce, les mains occupées par une pile de livres, la créature se stoppe dans ses gestes à l’incursion. Sur le tapis central de la pièce, un imposant chien blanc ne porte guère attention aux officiers.
Officier Johnson - « Vous prévoyez un déménagement ? »
Un geste de la main de Madame Lestrange et l’elfe disparaît dans un craquement sonore. Elle demeure aux côtés du canidé, inexpressive, le pied droit pris de tapotements alors que ses bras se croisent sur sa poitrine.
L - « Messieurs les officiers, si vous voulez bien en venir aux faits… Je suis attendue pour un dîner d’ici quelques heures chez mon beau-frère, votre chef de département… »
J - « Nous aimerions vous parler de votre cousin. »
L - « Mais encore ? »
D - « Caïn Rowle. »
Madame Lestrange fronce légèrement les sourcils à l’évocation du nom de son cousin, elle demeure muette, attendant que les officiers poursuivent. Un bref silence s’installe.
J - « Selon nos récents éléments d’enquête, votre cousin pourrait être impliqué dans l’affaire « Kama », Madame. »
Le visage de l’interrogée se fait perplexe quand l’officier prononce le patronyme « Kama ». Son expression s’intensifie à l’incompréhension qui semble la gagner.
L - « Sauf erreur de ma part vous avez déjà appréhendé un suspect pour le meurtre de l’ancien premier Ministre, un certain… » Elle marque une pause, cherche ses mots. « Khabarov ? » L’assurance lui manque quand elle se hasarde à prononcer le nom de l’accusé.
D - « Exact. »
Sans offrir le temps à l’interrogée de s’exprimer, l’officier Johnson dont l’attitude laisse transparaître de l’impatience prend la parole.
J - « Avez-vous récemment échangé par hibou ou vu votre cousin, Madame ? »
L - « Non. Officier. Nous n’avons pas été en contact. »
Les officiers échangent un regard. L’officier Johnson prend quelques notes pendant que l’officier Draper reprend.
D - « Je vois. Pour quelle raison ? »
L - « J’étais en plein voyage de noces, Messieurs. Vous avez peut-être besoin de mes différents reçus ? »
Le ton de l’interrogée se fait plus tranchant, son agacement devient évident en dépit du sourire qu’elle affiche.
J - « Si vous pouviez nous faire parvenir cela au bureau de la brigade magique dès la première heure demain matin, nous vous en serions extrêmement reconnaissant. »
Son visage devient plus crispé, sa posture se tend et son souffle se tempère. Elle finit par acquiescer de la tête en détournant le regard des officiers à la recherche du cadran de l’imposant horloge qui trône dans le coin droit de la pièce.
L - « Pardonnez moi Messieurs mais, quelle est la réelle motivation de cet… interrogatoire ? Dois-je faire appel à mon avocat ? »
L’officier Johnson amorce un pas quand l’officier Draper l’intime au silence par une simple main posée sur son épaule.
D- « Nous savons de source sûre que vous entretenez d’excellents rapports avec votre cousin, Madame. »
L - « Je l’apprécie, oui. »
J - « Avez-vous entendu parler d’un groupuscule extrémiste de sorciers et sorcières se faisant appeler « Mangemorts » ? »
L’agacement se dissipe des traits de Madame Lestrange à la question de l’officier. Une nouvelle fois perplexe, les sourcils froncés, son visage est pris d’une légère inclinaison.
L - « J’en ai entendu parler, oui. Comme toute la communauté sorcière après l’assassinat de la fille de Churchill. »
J - « Et ce soir là vous étiez ? »
L - « Chez moi. Alitée. Pourquoi ? »
Les deux officiers s’arrêtent un instant pour prendre en note l’information avant de reprendre.
D - « Alitée ? Quelqu’un peut appuyer votre version des faits, Madame ? »
L - « La médicomage qui s’est occupée de soigner mes blessures et m’administrait mes nombreuses potions curatives, oui. »
De nouvelles notes sont prises par les deux officiers qui échangent un regard entendu face à Madame Lestrange dont l’incrédulité n’a pas quitté ses traits.
D - « Il nous faudra… »
L - « Une copie de mon dossier médical et des prescriptions faites par la dite-médicomage ? »
L’officier Draper se contente d’un hochement de la tête en guise de réponse, visiblement décontenancé par l’interruption brutale de l’interrogée.
L - « À la première heure demain matin, sur votre bureau, Monsieur. » Elle affiche un large sourire de politesse ne dissimulant que peu son agacement avant de reprendre. « Comme je vous le disais, Messieurs, je suis attendue dans peu de temps chez mon beau-frère. Toutefois, je ne manquerais pas de vous faire parvenir les documents demandés pour vous prouver ma bonne foi et vous tiendrais informée si j’ai des nouvelles de mon cousin. » L’interrogée s’avance face aux officiers pour finalement les contourner en direction du couloir menant à la porte d’entrée, les obligeant ainsi à se retourner pour lui faire face. « Si vous avez de plus amples questions nous pourrons également en discuter plus amplement demain dans vos bureaux en compagnie de mon avocat. »
Les visages des officiers se crispent, ils ne daignent amorcer le moindre mouvement alors que l’elfe de maison réapparaît au sifflement émis par sa propriétaire.
L - « Moffy va vous raccompagner, Messieurs. Si vous voulez bien m’excuser. »
Madame Lestrange transplane, laissant les officiers se faire guider par l’elfe de maison hors du manoir.
D - « Encore une qui va falloir avoir à l’oeil… »

Fin de la retranscription.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022